Il y a bel et bien de l’ADN dans les vaccins ARNm de Pfizer, et en quantité « énorme » : le Pr Didier Raoult avait déjà attiré l’attention sur plusieurs études révélant ce fait, voici qu’il prend le constat à son compte dans une publication des analyses qu’il a menées lui-même, ajoutant tout le poids de son expérience et de son expertise dans la balance. Il en ressort que la distribution dès 2020 de ce « vaccin anti-covid » a été faite sans mener à bien les études de prudence auxquelles on aurait pu s’attendre. Sans vouloir nécessairement « tirer des conclusions » sur cette présence massive d’ADN dans les piqûres imposées à une large part de la population du monde – plus de 13 milliards de doses au niveau global, dont 150 millions en France, précise l’étude du Pr Raoult – c’est une réalité qui exige certainement vérification et suivi puisque la quantité d’ADN trouvée dépasse les niveaux officiellement tolérés.
C’est un « tweet » du Pr Raoult sur X qui a attiré le 16 novembre l’attention du grand public sur ce nouveau fait – un message mis en copie à « RealDonaldTrump », Robert Kennedy, Elon Musk et quelques autres destinataires ordinairement taxés de complotisme. Le fait que cette sommité de la recherche médicale qu’est l’infectiologue marseillais, celui qui a impulsé la construction et assuré jusqu’en 2022 la direction de de l’IHU Méditerranée Infection, se soit ainsi commis avec des infréquentables en dit long sur sa liberté de ton et de parole. Depuis qu’il a quitté la tête de l’Institut marseillais, ses critiques à l’égard de la gestion de la crise du covid et de la politique vaccinale se sont faites encore plus nettes, même si la prudence du scientifique, qui ne veut pas aller au-delà de ce qu’il pense être vrai, est toujours tangible dans la présentation de ses expérimentations.
Le vaccin Pfizer contient des « quantités énormes » d’ADN
Il écrit sur X : « J’ai enfin mis en ligne mon analyse génétique des vaccins qu’il est impossible de publier dans les journaux scientifiques mainstream (qui appartiennent en partie aux mêmes actionnaires de l’industrie pharmaceutique, les fonds de pension, Blackrock et Vanguard). Ceci n’empêche pas qu’ils soient accessibles, il y a toujours une manière de contourner les censures totalitaristes (réf HAL : https://hal.science/hal-04778576v1). Ces résultats confirment les études de deux autres équipes qui montrent la présence d’ADN du virus COVID 19 et de plasmide bactérien injectés chez l’homme lors de la vaccination Pfizer. »
Et de rappeler que l’Agence nationale de sécurité du médicament aurait dû, « dans un pays normal », procéder à ce type de tests avant de mettre le vaccin en circulation. La conclusion de l’article publié par le Pr Raoult note que les constats des études qu’il cite et de la sienne au sujet de l’ADN « justifient une confirmation à une échelle plus importante, ce qui est techniquement très facile à réaliser sur un large panel de flacons de vaccins provenant de lots différents provenant de divers laboratoires à travers le monde ». Bref, ce n’est pas faute de moyens d’analyse ou de difficultés particulières à cet égard que le travail n’a pas été fait…
Au passage, rappelant que la même ANSM a manqué aussi à son devoir de vérifier l’innocuité du paxlovid « dont enfin on rapporte qu’il est inefficace et dangereux dans le traitement du covid », il ajoute : « En revanche, quel tour de magie a pu faire croire qu’un des médicaments les plus anciens et les plus prescrits au monde (l’hydroxychloroquine) avait une toxicité passée inaperçue pendant 65 ans ??? » L’hydroxychloroquine, on s’en souvient, avait été désigné d’emblée par le Pr Raoult comme pouvant soigner le covid en association avec l’antibiotique azithromycine, mais tout avait été fait, jusqu’à la publication d’un article fantaisiste dans le (trop) prestigieux The Lancet, pour que ce remède ne vienne mettre le holà à une crise trop belle, du point de vue du mondialisme sanitaire, pour s’en passer.
L’article du Pr Raoult sur les vaccins ARNm dénonce le dépassement des normes européennes et américaines
A lire l’article du Pr Raoult sur HAL Science ouverte, on se sent de nouveau pris de vertige devant les décisions prises mondialement face au covid, et que seule la naïveté ou une excessive bienveillance saurait attribuer à la simple imprudence. Il a confirmé lui-même avec son équipe le type de résultats constatés par trois études distinctes quant à la présence d’ADN résiduel en « quantités significatives » dans les vaccins ARNm de Pfizer, en utilisant différentes méthodes d’évaluation, obtenant en outre, au moyen d’un séquençage de nouvelle génération, « la présence du plasmide ADN à forte importance de copies ».
L’article note que l’objectif de Pfizer était d’obtenir de l’ARN messager capable d’encoder une protéine spike SARS-COV-2 modifiée et complète dès introduction dans la cellule cible. Le processus de fabrication massive de l’ARNm pour le vaccin anti-covid de Pfizer comprenait notamment « la transfection, à l’intérieur d’Escherichia coli, de la séquence du gène spike modifié » ; après la lyse bactérienne, la matrice d’ADN plasmidique était extraite et traitée pour l’utilisation dans le vaccin. « Le vaccin ARNm de Pfizer contient en principe des quantités extrêmement minimes d’ADN », mais les trois études citées par Raoult en ont découvert des quantités « significatives », raison pour laquelle il a voulu vérifier la chose par une nouvelle étude.
En utilisant divers moyens d’analyse les chercheurs ont ainsi pu constater la présence de 17 % d’ADN complet par rapport à l’ARN contenu dans un flacon donné de vaccin, tandis qu’une autre expérience a permis de récupérer dans des lots de vaccin étudiés des séquences complètes de l’ADN plasmidique utilisé pour produire le vaccin. L’étude du Pr Raoult évoque une « présence abondante » d’ADN dans le vaccin Pfizer, dépassant largement les quantités résiduelles après purification du vaccin autorisées à la fois par l’Agence européenne du médicament (EMA) et la FDA américaine.
Celles-ci fixent la limite à 330 ng d’ADN par milligramme d’ARN, soit 1 ng par dose : l’un des types d’expériences du Professeur Raoult a constaté la présence de 5.160 ng par dose en moyenne. C’est 500 fois plus que la quantité officiellement tolérée. Les autres études citées arrivent à des ordres de grandeur comparables.
ADN dans le vaccin covid : un risque très faible a priori, mais il existe
« En fait, ces résultats d’énormes quantités de séquences d’ADN plasmidique par dose de vaccin soulèvent notamment des questions concernant un risque putatif d’intégration dans le génome humain après son entrée dans les cellules, en raison de leur conditionnement dans des lipides cationiques », note l’étude de Raoult. On sait ainsi, rappelle celle-ci, que « dans la thérapie génique fondée sur l’ADN, il a été signalé qu’une proportion de 10 à 20 % des cellules sont généralement transfectées et qu’environ 1 à 10 % des cellules transfectées de manière transitoire sont transfectées de manière stable à la suite d’une intégration ultérieure ».
« Bien que le risque potentiel que l’ADN présent dans les vaccins à base d’ARNm s’intègre et induise l’expression d’un oncogène ou arrête l’expression d’un suppresseur de tumeur soit extrêmement faible (…), cela mérite des investigations supplémentaires », conclut sobrement l’étude.
Invité chez André Bercoff sur Sud Radio au mois de mai, Didier Raoult soulignait qu’on avait constaté la présence de « 10 % » d’ADN par rapport à l’ARN injecté, et que l’on sait avec certitude aujourd’hui que « l’ADN qui rentre par les cellules peut parfaitement s’intégrer dans le génome » (soit de la protéine spike, mais peut-être aussi de la bactérie utilisée, suggère-t-il), le tout dans un contexte « d’ignorance incroyable » à son sujet.
Raoult notait alors avec satisfaction que le gouvernement français ne fait plus la promotion du vaccin en direction des plus jeunes qui n’ont jamais été une population à risque par rapport au covid : il le recommande pour les plus de 65 ans, voire désormais les plus de 80 ans.
On attend toujours, en revanche, une demande d’excuses en bonne et due forme à l’égard de ceux qui ont été vaccinés au moyen d’un produit insuffisamment testé, et de ceux qui, ayant refusé de l’accepter, ont été traités comme des parias.