Près de quarante ans après l’assassinat du petit Grégory Villemin dans les Vosges, dont le corps fut retrouvé dans une rivière locale, la Vologne, qui défraya des années durant la chronique des faits divers sanglants, un pan de mystère se lève. Le « corbeau » qui avait notamment envoyé ce mot de menace : « Je vous ferez à nouveau votre peau à la famille Villemain (sic). Prochaine victime Monique », a été retrouvé grâce à son ADN. Il s’agit d’une Guadeloupéenne domiciliée à Paris depuis le début des années 80. Longtemps les traces d’ADN présentes sur le billet avaient été réputées « inconnues », mais, en 2021, une nouvelle expertise les a comparées aux données du FNAEG (fichier national automatisé des empreintes génétiques). Et cette fois, cela a marché, car le FNAEG comportait cette fois l’ADN d’une dame condamnée pour escroquerie, qui était aussi… le corbeau. Lequel a reconnu être l’auteur du mot de menaces, « passionnée par le dossier », mais a nié avoir participé à l’assassinat du petit Grégory. Une fantastique découverte qui ne fait donc pas avancer le dossier d’un pas. Mais cela détourne l’attention de choses plus sérieuses.