Quinze protocoles d’accord, deux contrats et un mémorandum d’entente portant sur l’industrie, les mines, l’agriculture et le tourisme ont été signés mardi à Pékin à l’occasion du Forum économique algéro-chinois sur le commerce et les investissements. Comme on le voit, l’Algérie pousse la Chine à investir chez elle, ce qui ne peut que convenir aux autorités chinoises dans leur actuelle volonté expansionniste.
Les dits documents ont été signés en présence du premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, qui effectue une visite officielle de quatre jours en Chine à l’invitation de son homologue chinois, Li Keqiang, et a encouragé « vivement » les investisseurs chinois à s’établir dans son pays.
Parmi les signatures, on note celle d’un protocole d’accord entre l’Entreprise d’exploitation des mines d’or (ENOR) et l’entreprise chinoise NFC portant sur l’exploitation des gisements d’or de Tirek et Tamesmessa, et celle entre la Société d’investissement hôtelier et la China State construction engineering corporation pour la création d’une société commune dans le domaine de la réalisation des infrastructures hôtelières et touristiques.
Accords économiques entre la Chine et l’Algérie
Les autres signatures de contrats et d’accords portent sur des domaines aussi variés que l’électronique, la sidérurgie, l’agriculture ou l’industrie mécanique.
Parallèlement, le premier ministre algérien s’est réjoui de « la convergence dans l’approche politique qui s’est amplifiée, lors des échanges de visites de responsables de haut niveau, qui ont aussi porté sur les enjeux et défis inhérents aux mutations du monde actuel » entre les deux pays. Et il a souligné que la Chine était désormais le « premier partenaire commercial de l’Algérie pour la deuxième année consécutive ».
Mieux encore ! Abdelmalek Sellal a relevé que l’Algérie peut, par sa situation géostratégique, et l’excellence de sa proximité avec les pays arabes et africains, « constituer une plate-forme opérationnelle pour les investisseurs chinois souhaitant élargir leurs activités et pénétrer les marchés arabe, africain et méditerranéen ».
Alger pousse Pékin à investir chez elle
Un discours qui, à rebours, condamne la politique française en ce domaine ces dernières décennies. Pendant que nous continuons à battre notre coulpe sur des lubies, la Chine occupe, par ses bras et sa technique, des pans entiers du continent africain.
Mais c’est nous qui sommes et resterons toujours, par la faiblesse de notre réflexion politique, les méchants colonisateurs…