François Hollande, actuellement à la Réunion, a déclaré jeudi que la France a livré des armes aux rebelles syriens il y a plusieurs mois déjà, le groupe étant pris en tenaille entre les forces de Bachar el-Assad et celle de l’Etat islamique. « On ne pouvait pas laisser les seuls Syriens qui préparaient la démocratie… sans armes », a-t-il assuré. En toute conformité avec les règles de l’Union européenne, a assuré le chef de l’Etat.
« Aujourd’hui encore, c’est terrible ce qui se passe en Syrie », a déclaré François Hollande. « Donc nous ne devons pas relâcher le soutien que nous avions accordé à ces rebelles qui sont les seuls à participer à l’esprit démocratique. »
Esprit, es-tu-là ? C’est bien au nom d’une idéologie que François Hollande s’exprime, cette « démocratie religieuse » qu’il faut adorer et qui prétend tout résoudre, avec des résultats que l’on peut aujourd’hui constater sur le terrain en Irak. Le Président a encore précisé qu’un premier convoi d’armes est arrivé en Irak à destination des Kurdes qui doivent être bien contents.
« Il n’est pas question que ces armes puissent servir à d’autres causes » que la lutte contre l’Etat islamique, a cependant martelé François Hollande, assurant que les livraisons avaient le « plein assentiment de Bagdad, parce qu’il ne faudrait pas créer je ne sais quel séparatisme supplémentaire ». A-t-il les moyens de l’éviter ?