Cette fois ce n’est pas un vaccin : AstraZeneca vient d’obtenir une autorisation de mise sur le marché accélérée pour un médicament dont le laboratoire pharmaceutique affirme qu’il permet de réduire l’incidence du covid « symptomatique » chez les personnes immunodéprimées, citant les résultats positifs d’une étude en double-aveugle de la molécule sipavibart, un anticorps monoclonal à efficacité durable visant à neutraliser l’interaction entre la protéine spike et le récepteur ACE2, obtenu à partir de cellules-B données par des patients infectés convalescents.
Sans porter de jugement sur le sipavibart, on notera quand même qu’AstraZeneca a décidé de retirer du marché global son vaccin anti-covid en mai dernier, peu après avoir reconnu que celui-ci pouvait provoquer des thromboses.
Plusieurs pays, dont la France, avaient interdit, suspendu ou limité l’usage de ce vaccin, bénéficiaire lui aussi d’une autorisation express, à la suite d’effets secondaires graves chez les jeunes, allant jusqu’au décès.