C’est le premier secteur au monde à adopter une telle mesure censée lutter contre le « réchauffement climatique », comme l’a souligné le malaisien Azrahuddin Abdel Rahman, président de la session plénière de l’Organisation de l’aviation civile internationale qui tenait son assemblée triennale à Montréal.
L’aviation civile compte rendre ses moteurs moins gourmands : c’est de la bonne gestion pour faire des économies raisonnables. Elle veut aussi recourir davantage aux biocarburants, ce qui est une nouvelle manière de soustraire des terres agricoles à la production alimentaire et de faire indirectement baisser la population mondiale en renchérissant le prix des denrées agricoles.
La mise en œuvre n’est pas pour demain : c’est à partir de 2021 qu’on mettra en place un mécanisme de limitation sur les volumes observés en 2020, au cours d’une « phase expérimentale » qui prévoit la possibilité pour les compagnies de racheter des crédits carbone auprès d’autres secteurs économiques « excédentaires ». Et donc, en réalité, d’en émettre davantage.
Et ni la Russie, ni l’Inde ni la Chine sont vraiment d’accord.
Bref, c’est un accord poudre aux yeux. N’y a-t-il que les climatosceptiques pour s’en amuser ?