Des chercheurs de l’University College London proposent de faire injecter des particules de dioxyde de soufre dans la basse stratosphère par des avions comme des Boeing 777 volant à 13.000 mètres, afin de réfléchir la lumière solaire vers l’espace et atténuer ainsi le « réchauffement climatique ».
Jusqu’ici, ce type de projet de géo-ingénierie portait sur des actions à une altitude de plus de 20.000 m, qui n’est pas atteinte par les vols commerciaux.
Leur nouvelle étude confirme « l’impact significatif » que pourrait avoir cette action à plus basse altitude, l’injection de particules se faisant au niveau des pôles. Les chercheurs sont précis : ils pensent pouvoir bloquer environ 1 % de la lumière solaire et rafraîchir ainsi la planète d’environ 0,6°C. Un peu comme le Pinatubo en 1991.
Ils voient un hic : les avions transformés, transportant un gaz toxique et acide, représenteraient un risque pour leurs équipages et passagers, et pour l’environnement.
L’idée de trafiquer l’atmosphère, en revanche, ne les empêche pas de dormir.