Cette monnaie virtuelle devait être proposée aux entrepreneurs étrangers opérant dans le pays à travers une société créée sur Internet. Ils sont 2.000 à faire des affaires en Estonie par ce biais.
Mario Draghi, président de la BCE, a critiqué le projet, réaffirmant que seul l’euro a cours dans la zone euro.
La BCE n’a pas manqué de dire sa préoccupation face à la montée des crypto-monnaies, comme le bitcoin, émises par des sociétés privés et n’existant que sous forme électronique, puisqu’il s’agit d’une monnaie que les banques centrales ne peuvent contrôler. Dans sa réponse à l’Estonie, Draghi a clairement fait comprendre qu’il s’agit de ne laisser aucune souveraineté monétaire aux Etats membres de l’UE : « Aucun État membre ne peut introduire sa propre monnaie. »