Le président américain sortant ne veut pas sortir, il estime être « le plus compétent » et le mieux placé face à Donald Trump pour « finir le travail (qu’il a) commencé ». Il répond donc un « niet » formel aux journaux et aux représentants démocrates qui lui demandent de lâcher le morceau. Il a trouvé un allié amusant en la personne d’Emmanuel Macron, qui lui non plus n’a aucune intention de démissionner, et qui l’a trouvé très « aux affaires », « en charge, précis sur les dossiers, qu’il connaît bien », lors de leurs échanges au sommet de l’OTAN. C’est l’aveugle au secours du paralytique, car le pauvre Biden, à ce même sommet, a accueilli Volodimir Zelenski d’un vibrant : « Mesdames et Messieurs, le président Poutine. » Et depuis, pour dire tout le bien qu’il pensait de Kamala Harris, il l’a appelée « le vice-président Trump ». « Aux affaires » et « précis », vraiment ?