Dimanche, au terme d’une rencontre secrète, le groupe mondialiste de Bilderberg a quitté son hôtel autrichien après les quelques jours qu’a duré sa rencontre annuelle. Après des décennies de silence total, la presse a commencé à s’intéresser à l’événement mais le peuple n’a toujours aucun accès aux discussions et décisions prises par toutes ces autorités politiques, bancaires, culturelles, médiatiques… Il n’est là que par l’intermédiaire de ses impôts. L’argent du contribuable sert à sécuriser l’événement mondialiste, loin du peuple. L’avenir des nations est au cœur des discussions mais il est impossible de savoir ce qui est décidé, quels sont les plans tracés… La « démocratie » telle que la rêvent les mondialistes – telle qu’elle est aujourd’hui déjà.
Quelques bribes d’informations ont malgré tout été données : il était cette année question de cyber-sécurité, d’intelligence artificielle, d’armes chimiques, de solutions économiques, de stratégie européenne, de mondialisation, de la Grèce, de l’Iran, du Moyen-Orient, de l’Otant, de la Russie, du terrorisme ou des Etats-Unis… Bref, des sujets graves qui peuvent inquiéter lorsqu’ils sont discutés secrètement par les plus grands de ce monde, mondialistes fervents pour la grande majorité. On sait aussi qu’il y avait 140 participants de 22 pays différents.
Une sécurité quasi-militaire lors du sommet mondialiste de Bilderberg
Nous n’en saurons pas davantage, malgré la présence de journalistes très appréciés de la « superclasse », sans doute venus prendre leurs consignes aux côtés de ministres, président, banquiers et mondialistes.
Les véritables journalistes venus tenter de faire leur travail ont été fermement repoussés par les 2.000 policiers présents pour assurer la sécurité de ces messieurs.
Le journaliste Charlie Skelton, du Guardian, auteur ces dernières années de nombreux papiers humoristiques sur ces sommets du groupe Bilderberg, a payé pour son impertinence : harcelé par la police, sa chambre d’hôtel, sa voiture et ses documents ont été « visités » à plusieurs reprises et on est allé jusqu’à suivre ses déplacements par hélicoptère militaire. D’autres journalistes, Rob Dew et Josh Owens, ont reçu la visite de la police. Un comportement qui laisse transparaître la paranoïa croissante des organisateurs de cet événement et leur défiance vis-à-vis du peuple.
Un système de brouillage des communications a même été mis en place aux alentours de l’hôtel luxueux dans lequel se tenait le sommet… « Apparemment, le Bilderberg est tellement inquiet de la couverture médiatique que les points de contrôle policiers situés à des kilomètres de l’hôtel ne leur suffisent plus, ils ont maintenant installé des équipements coûteux pour bloquer les communications, sans doute financés par les impôts du peuple », commente ainsi le journaliste Paul Joseph Watson. Celui-ci précisait quelques heures plus tard qu’un expert lui avait affirmé que le système pouvait également servir à contrôler les communications.
Des rencontres secrètes pour promouvoir des objectifs politiques : le plan mondialiste
Mais le silence et le secret sont pour le bien du peuple, naturellement, comme l’affirme un communiqué du groupe de Bilderberg : « Grâce à la nature privée de cette conférence, les participants ne sont pas contraints par leurs postes ou par des idées préconçues… Ils peuvent prendre le temps d’écouter, de réfléchir et de recueillir des idées »…
Le groupe de Bilderberg précise qu’aucun rapport, aucun vote, aucun carnet de route n’est distribué à la fin de la rencontre. Mais l’ancien directeur de l’OTAN, Willy Claes, apporte un tout autre témoignage, après y avoir participé par deux fois : « Les participants doivent ensuite utiliser le rapport lorsqu’ils mettent en place leurs politiques dans le domaine qui est le leur », avait-il déclaré lors d’une émission de radio en 2010.
Ces déclarations ne sont pas la seule preuve d’un double discours sur la teneur de ces rencontres ultrasecrètes. Quelques années plut tôt, l’ancien commissaire européen et ministre belge Etienne Davignon affirmait que le groupe de Bilderberg avait « aidé à créer » la monnaie unique imposée à 17 nations européennes souveraines. D’autres témoignages laissent deviner la volonté du groupe de Bilderberg de voir l’Union européenne se renforcer, malgré la défiance populaire croissante.
La communication des Bilderbergers n’y fera rien. Les quelques déclarations de certains de ses membres contredisent systématiquement l’idée selon laquelle cette rencontre serait parfaitement informelle et sans conséquence. Comment pourrait-il en être autrement quand le groupe de Bilderberg rassemble chaque année 120 à 150 des personnes les plus influentes dans les domaines politique, financier, médiatique ?
Les aveux de certains « Bilderbergers » confirment l’existence d’un plan mondialiste
Personne ne semble gêné, en tout cas, par le fait que la rencontre de Bilderberg viole le Logan Act américain, qui empêche tout citoyen américain, sans permission gouvernementale, de travailler avec des officiels étrangers dans le domaine politique.
L’ancien chancelier de l’echiquier britannique Denis Healey, membre de Bilderberg, fait partie de ceux qui ont « parlé » malgré tout. Il a déclaré qu’il était un petit peu « exagéré mais pas totalement faux » de dire que le but était d’imposer un gouvernement mondial à l’humanité. C’était en 2001, dans une interview au Guardian. La régionalisation croissante du monde, notamment par le biais de l’intégration économique des zones de libre-échange, lui donne raison…
A l’heure ou la surveillance des citoyens devient de plus en plus complète, il serait peut-être temps pour les citoyens d’exiger la transparence de la part de leurs dirigeants… Et si ces derniers protestent, il suffira de leur répondre ce qu’ils répètent à l’envi : qu’ils ne devraient pas avoir peur de cette surveillance s’ils n’ont rien à cacher !
Le peuple, l’ennemi du Bilderberg
Posons enfin les vraies questions que soulèvent ces rencontres, et d’autres similaires : quels en sont les organisateurs et le noyau dirigeant ? Quels en sont les véritables objectifs, qu’ils tiennent donc secrets ? Peut-on laisser à quelques « supérieurs inconnus » un pouvoir colossal qui s’étend sur l’ensemble de la planète, traverse les crises et les décennies et n’a jamais à rendre compte aux peuples ?