Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a déclaré vendredi ne pas s’attendre, « sauf miracle », à de suffisants progrès en octobre pour avancer avec Londres dans les négociations sur le Brexit.
Particulièrement intéressé par la question, le premier ministre irlandais Leo Varadkar a ajouté son grain de sel : « Il est évident que plus de travail doit être fait. »
Il est clair que certains dirigeants européens qui s’acharnent contre la décision britannique – contre la décision démocratique des Britanniques – profitaient ainsi de la présence de Theresa May pour s’opposer à son affirmation sur des « progrès suffisants » en la matière.
Quant à Emmanuel Macron, il a carrément mis les pieds dans le plat : « Ça n’est en aucun cas l’intérêt de l’Union européenne d’ouvrir la discussion dès maintenant sur la vie d’après. »
Pendant ce temps-là, la Bourse de Londres se tient mieux que celle de Paris. Mais on évite d’en parler puisque l’idéologie prétend que la décision de mettre en place le Brexit va déclencher des catastrophes…