Encore un pavé dans la mare réchauffiste, qui nous vient d’outre-Atlantique : le secrétaire américain à l’énergie, Rick Perry, a déclaré que le dioxyde de carbone n’était pas le principal contributeur au réchauffement climatique. Une déclaration qui va dans le sens des opinions du responsable de l’Agence de l’environnement américaine (EPA), Scott Pruitt, mais pas dans celui des climato-alarmistes qui… s’alarment d’une telle incompréhension, face à une telle évidence…
Les climato-sceptiques : des « personnes intelligentes et intellectuellement engagées » (Rick Perry)
Interrogé sur CNBC sur la question de savoir si les émissions de carbone sont principalement responsables du changement climatique, Perry a déclaré que « non », ajoutant que les leviers de commande principaux, en la matière, étaient constitués « par les océans et cet environnement dans lequel nous vivons ».
Être sceptique quant aux problèmes de changement climatique est « tout à fait justifié », selon lui : c’est le signe d’une « personne intelligente et intellectuellement engagée » – et toc. « Cette idée que la science est absolument réglée et que si vous ne croyez pas qu’elle est réglée, vous êtes en quelque sorte un autre Néandertal, c’est tellement inapproprié de mon point de vue »…
A la suite de son homologue Scott Pruitt, Rick Perry a donc rejeté le consensus général outrancier sur le rôle du grand méchant Carbone dans la fable de la catastrophe climatique mondiale – et quand vous enlevez le grand méchant, difficile de continuer l’histoire comme avant.
Le gouvernement américain sur la même longueur d’onde
Pour Rick Perry, il ne devrait même pas y avoir de débat… comme pour l’Agence de l’environnement américaine qui a supprimé de son site web, il y a peu, la page web affirmant que « le dioxyde de carbone est le principal gaz à effet de serre qui contribue aux récents changements climatiques ».
Le choix de la cible des réchauffistes est important : car le dioxyde de carbone, en particulier, est généré par l’activité humaine – un moyen de pression ad hoc dans cette campagne de peur.
Scientifiques et climatologues convaincus ont donc été sommés de répondre à ces thèses d’un autre âge. Sept pontes du climat contactés par The Associated Press, avaient déjà répondu à Scott Pruitt qu’il était dans l’erreur la plus manifeste.
Sus au carbone, le grand Méchant du réchauffement climatique
La directrice du bureau des sciences climatiques au Center for Biological Diversity, a déclaré que les déclarations de Perry allaient exactement à l’inverse de la science (dont elle possède) : « Les océans du monde sont en fait une autre victime de la pollution par l’effet de serre. Nos océans absorbent des millions de tonnes de dioxyde de carbone par jour, ce qui les rend dangereusement acides ».
Il est relativement facile de s’appuyer sur toutes ces instances gouvernementales et internationales qui réaffirment chaque mois que le dioxyde de carbone (CO2) est responsable des trois quarts du « problème » (si problème il y a)… Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) organisé par les Nations unies, a qualifié le dioxyde de carbone de la plus grande force de piégeage de chaleur, responsable d’environ trente fois plus de réchauffement que les causes naturelles.
En janvier dernier, c’étaient la NASA et l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) qui répétaient dans une déclaration conjointe, que la hausse de la température superficielle moyenne de la planète (environ 2°C depuis la fin du XIXe siècle) « était dûe en grande partie à l’augmentation du dioxyde de carbone et d’autres émissions humaines dans l’atmosphère ». Même son de cloche au célèbre MIT (Massachusetts Institute of Technology).
Ménager la chèvre et le chou
Elle commence à vieillir cette théorie de l’effet de serre. Mais, malgré les controverses et les dénégations de scientifiques de plus en plus nombreux, à l’instar des physiciens allemands Gerlich et Tscheuschner, de l’académicien russe Abdussamatov ou du chimiste Istvan Marko, professeur à l’Université catholique de Louvain, elle continue à être exploitée, faute de mieux, par les tenants du réchauffisme : pourtant, comme l’a signifié Kerry, la vapeur d’eau est bien la championne des gaz à effets de serre, et surtout ce grand méchant CO2, élément indispensable de la photosynthèse, est absolument vital pour notre planète et ses occupants…
Cela n’empêche nullement de continuer cette diabolisation et surtout de la monnayer – car c’est bien un des buts. Le 29 mai dernier, un document rédigé par une commission économique soutenue par la France et la Banque mondiale et présidée par les économistes Joseph Stiglitz et Nicholas Stern a plaidé pour une forte augmentation du prix de la tonne de CO2, qui devrait atteindre au moins 40 à 80 dollars en 2020, puis 50 à 100 dollars en 2030, afin de respecter l’objectif de limitation du réchauffement climatique.
Alors, oui, Rick Perry a bien dit à Tokyo, lundi, que les États-Unis sont déterminés à « assainir le climat »… mais en politique, il faut sans doute ménager la chèvre et le chou.