Il a de quoi payer : le richissime prince saoudien Al-Waled ben Talal, mécène bien connu, a financé une chaîne d’informations en continu concurrente d’Al-Jazeera (la qatarie) et Al-Arabiya (autre chaîne saoudienne). Alarab – c’est le nom de la nouvelle venue – s’est distinguée en donnant dès son premier jour la parole à un opposant chiite et en évoquant la décapitation d’un otage japonais par l’Etat islamique. « Indépendante » et « impartiale », Alarab fait travailler 280 personnes réparties dans 30 pays.