Dimanche soir, Jesse Hugues a écrit dans un post Instagram que les étudiants qui ont défilé ce week-end pour le contrôle des armes à feu, à la suite de la tuerie de Parkland (la manifestation a rassemblé des centaines de milliers de personnes à Washington), « insultent la mémoire de ceux qui ont été tués ».
« La meilleure chose à faire pour combattre les récidivistes et ceux qui méprisent la loi (comme la loi contre le meurtre) est de … .. passer une autre loi ! Magnifique ! »
Il dénonce l’exploitation de la mémoire des victimes et offre à voir comment des droits civils bafoués en ce qui concerne les armes à feu l’ont aidé à se protéger, lui et son public, dans un théâtre de triste mémoire, un certain 13 novembre 2015… Jesse Hughes et ses comparses étaient sur la scène du Bataclan ce jour-là, qui vit mourir 130 innocents à Paris.
« En tant que survivant d’une fusillade de masse, je peux vous assurer qu’au regard de mon expérience, tous ceux qui protestent et sèchent les cours insultent la mémoire de ceux qui ont été assassinés. Ils m’agressent et m’insultent, tout comme ils agressent et insultent tous les défenseurs de la liberté dans chacune de leurs actions (…) Je ne vais plus nulle part en Amérique sans arme. C’est nul. Je ne suis pas paranoïaque. Je ne suis pas un cow-boy … mais je veux être préparé. »
Inutile de dire que ce fervent défenseur du second amendement de la Constitution américaine n’a pas trouvé grâce aux yeux de tous…