La baronne Caroline Cox, membre indépendant de la Chambre des Lords au Royaume-Uni, vient de dénoncer la « discrimination révoltante » dont les femmes musulmanes font l’objet dans le pays en raison de la charia. Elle a dénoncé les pratiques des hommes musulmans dans certaines communautés où la polygamie est la règle ; ils ont jusqu’à 20 enfants chacun, a-t-elle affirmé lors d’une intervention parlementaire.
Appelant le Royaume-Uni à mieux protéger les femmes musulmanes qui font partie de ces communautés aux termes de la loi sur l’Egalité, la baronne Cox a mis en évidence, en creux, la manière dont le refus de la « discrimination » à l’égard de l’islam aboutit à fermer les yeux sur des pratiques inhumaines.
Sans dire les choses aussi crûment, c’est ce qu’elle a laissé entendre à travers les exemples qu’elle a multipliés pour alerter la chambre des Lords.
Au nom de la charia, les hommes musulmans divorcent et pratiquent la polygamie
La baronne Cox a ainsi cité le cas d’un homme de 63 ans qui a voulu divorcer de sa femme – 23 ans – afin d’arranger son remariage avec un Pakistanais qui, lui, avait besoin d’un visa. Le vieux mari a demandé à un chirurgien de reconstruire l’hymen de son épouse avant de la proposer au candidat à l’immigration pour 10.000 livres. En passant, elle a rappelé que le divorce à la musulmane est des plus simples : l’homme peut se contenter de dire ou d’écrire, par trois fois : « Tu es répudiée », ou une formule semblable.
« Mes amis musulmans le disent que dans certaines communautés à forts taux de polygamie et de divorce, les hommes peuvent avoir jusqu’à 20 enfants chacun », a témoigné la baronne Cox qui voit dans ces situations le contexte idéal pour pousser les jeunes issus de ces « familles dysfonctionnelles » vers l’extrémisme.
Et de dénoncer une disposition de la loi sur l’Egalité qui autorise en pratique les cours islamiques – bien présentes au Royaume-Uni – à pratiquer la démocratie.
Selon la baronne Cox, des hommes musulmans ont jusqu’à 20 enfants au Royaume-Uni
Plusieurs membres de la chambre des Lords ont soutenu cette proposition d’amendement de la loi en affirmant que les migrants musulmans qui débarquent au Royaume-Uni doivent « accepter » que la Grande-Bretagne n’est pas un pays islamique et que la loi y est la même pour tous : « Il nous faut nous débarrasser de ce que j’appellerais le complexe de Rotherham, où les autorités avaient tellement peur d’offenser une minorité qu’elles sont fermé les yeux sur les abus atroce commis sur des jeunes filles, en majorité Britanniques », a déclaré Lord Green de Deddington.
La réponse du ministre de la Justice britannique est un exemple de langue de bois : il a déclaré qu’une enquête gouvernementale est en cours dans les conseils de charia et qu’on n’avait nullement besoin de nouvelles lois au Royaume-Uni, puisque la loi commune comme la loi écrite prévoient des protections suffisantes.
Ah bon ?