Traditionnellement, les Chinois préfèrent enterrer leurs morts et il est habituel que les enfants consacrent de fortes sommes à l’achat d’une sépulture digne – jusqu’à 10.000 dollars à Pékin où la terre est rare et chère. Le gouvernement demande désormais aux familles d’utiliser des alternatives « eco-friendly » : la crémation suivie de l’enterrement des cendres au pied d’un arbre – à moins de les répandre en mer, pour « économiser la terre, réduire les coûts funéraires, et faire moins de tort à l’environnement ».
Alors que 46 % des obsèques se déroulent déjà ainsi à Pékin, l’officier chargé de la réforme funéraire (sic) au Nanjing a fait savoir à la presse que son agence multipliera les campagnes pour inciter le public à avoir recours à des funérailles de ce type sans s’attacher à « garder la face ».