La Chine fait sa pub via ses agences statistiques gouvernementales, annonçant son avancée vers « un grand avenir », « en fendant d’immenses vagues ». Derrière la propagande – communiste – certains faits devraient nous interpeller, tels les détails de cette infographie de la « réussite » chinoise accompagnant le rapport annuel du Premier ministre Li Qiang, mardi, au chapitre du « développement plus rapide de nouvelles forces de production de qualité ». On y voit qu’en 2023 la production de véhicules électriques a bondi de 30,3 % et atteint « plus de 60 % du total » dans le monde ; celle de robots de service a progressé de 23,3 % ; quant aux batteries photovoltaïques (c’est bon pour la planète, ça ?), la Chine en a produit 54 % de plus en termes de rendement énergétique. Globalement, les exportations de véhicules électriques, de batteries au lithium et de produits photovoltaïques ont crû de 30 %. On notera que ce cocorico à la chinoise n’aurait pu exister sans les traités, les accords, les réglementations et les lois dits « verts » qui contraignent les pays développés à adopter ces produits supposément écologiques. Il n’est plus question de vendre la corde qui nous pendra, mais carrément de l’acheter.