Clinton-Kaine, ticket d’entrée idéal pour l’immigration musulmane aux Etats-Unis

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Tim Kaine (à gauche).

 
« Hillary et moi n’appliquerons pas de discrimination fondée sur le pays d’origine ou sur la religion. Discriminer les musulmans est totalement contraire aux valeurs jeffersoniennes » : le candidat démocrate à la vice-présidence des Etats-Unis, Tim Kaine, ne saurait mieux étaler sa cécité volontaire au sujet de la dangerosité intrinsèque de cette religion politique dominatrice et conquérante qu’a toujours été l’islam. Selon lui, il ne présente aucun problème en soi. L’utopie relativiste et syncrétiste de la culture politique maçonnique offre là sa plus belle illustration. C’est ce qui est sorti du débat entre candidats à la vice-présidence ce mardi en Virginie. Notons qu’en septembre, un tweet de l’équipe Clinton avait déjà décrété, à l’inverse des prises de position tranchées de Donald Trump, que les musulmans étrangers avaient parfaitement le droit d’immigrer aux Etats-Unis.
 
Car la campagne électorale présidentielle américaine est, comme en Europe, largement marquée par le défi civilisationnel que présente l’islam, sur fond de migrations massives et historiques tout autour de la planète. A l’opposé de la béatitude démocrate et de la dhimmitude qu’elle prépare, le candidat républicain à la vice-présidence, Mike Pence, a clairement posé que les intérêts des Américains passaient avant ceux des migrants : « Avec nous, la question de l’immigration sera enfin vraiment traitée par une réforme du système qui établira les intérêts du peuple américain, particulièrement sa sûreté et sa sécurité, comme priorité. » Le colistier de Donald Trump a rappelé que ce dernier « avait prôné un tri sévère des candidats l’immigration afin de refuser l’entrée aux Etats-Unis de ceux qui sont hostiles aux libertés de notre Charte des droits, qui sont hostiles au mode de vie américain ».
 

Les Américains soutiennent la fermeté de Trump par rapport à l’immigration

 
Les sondages démontrent que la position de Trump est très majoritairement soutenue par les Américains : 70 % approuvent l’idée d’une enquête préalable sur leur approbation de la loi islamique, la charia ; 56 % approuvent la proposition de Trump prônant l’exclusion des musulmans approuvant la loi islamique, 20 % seulement y étant opposés, les autres indécis.
 
Durant le débat, Pence s’est vivement opposé au plan de Clinton visant à augmenter le nombre d’entrée de réfugiés musulmans provenant de Syrie, rappelant que « le directeur du FBI avait affirmé qu’on ne pouvait pas savoir précisément lesquels de ces candidats provenaient effectivement de Syrie ».
 
Kaine en revanche a bien sûr défendu le plan d’accueil des réfugiés d’Hillary et soutenu que les services de sécurité étaient parfaitement capables de déterminer quels migrants, en provenance du chaos syrien, pouvaient présenter un danger pour les décennies à venir : « Oui, nous le pouvons, et si nous ne pouvons pas le déterminer, nous ne les laisserons pas entrer. »
 

La gifle d’Obama au peuple américain : favoriser l’immigration musulmane

 
Les politiques menées par le président Barack Hussein Obama ont entraîné une forte augmentation de l’immigration islamique aux Etats-Unis. Illustration de la dérive mondialiste de la gauche, Obama avait même lancé en 2014 que les Américains n’avaient aucun droit de décider lesquels des étrangers candidats à l’immigration pouvaient être autorisés à s’installer chez eux, en maniant une ironie douteuse : « On a connu des époques où les gens qui étaient déjà là disaient tout à coup “non, je ne veux pas de ces étrangers-là”, même si finalement les seuls à pouvoir s’arroger ce droit devraient être nos quelques véritables autochtones » (les « premières nations » amérindiennes NDLR). Pas un mot sur la valeur du sang versé pour la patrie par les générations antérieures, ni sur le travail fourni pendant des siècles pour fonder et développer cette nation.
 
Pour autant, la réalité rattrape toujours les nihilismes politiques. Lundi, les services de sécurité ont lancé des poursuites contre un immigrant islamique, Nelash Mohamed Das, qui était arrivé du Bangladesh en 1995 alors qu’il était enfant. Selon le parquet, Das a tweeté une photo d’un fusil d’assaut AK47 avec la légende : « Ceci est plus qu’une arme. C’est un billet pour Jannah », le concept mahométan de paradis. Toujours sur Twitter, Das avait aussi écrit vouloir « tuer du kouffar » – des non-musulmans – et mourir en martyr de l’islam.
 

La litanie des tueurs islamistes aux Etats-Unis

 
Les tueurs islamistes des massacres de San Bernardino, Orlando Fort Hood et Chattanooga étaient tous des rejetons d’immigrés musulmans. Un autre célèbre djihadiste, Anwar Al Awlaqi, était l’enfant, né au Texas, d’immigrés musulmans du Yémen. « Le FBI et la sécurité intérieure ont fait savoir qu’on ne pouvait pas savoir à coup sûr » lesquels des réfugiés musulmans ne présentaient pas de danger, a relevé Pence, lançant à Kaine : « Vous commettez une grave erreur en matière de sûreté et de sécurité des Américains. »
 
Le candidat vice-président républicain a résumé ses critiques des projets des démocrates en matière d’immigration, tant sur le plan de la sécurité que sur celui de l’économie : « Hillary Clinton et Tim Kaine veulent poursuivre la politique de frontières ouvertes, d’amnistie, du “je te prends, je te relâche”, de villes communautaires, bref de tout ce qui entraîne trop souvent l’entrée d’étrangers criminels – et ce qui entraîne une chute des salaires, aussi – c’est consternant. » « Ronald Reagan disait qu’une nation sans frontières n’est plus une nation », a ajouté Pence. « Donald Trump s’est engagé à restaurer les frontières de ce pays et à le sécuriser, à appliquer nos lois », a-t-il martelé.
 

Pour Clinton et Kaine, une « famille » donne le droit de rester

 
Mais rien n’y fit. Kaine a défendu mordicus la promesse faite par Hillary Clinton de mettre fin à l’expulsion de migrants illégaux ayant leur « famille » aux Etats-Unis, et d’attribuer la carte de travail à un nombre illimité d’étrangers diplômés des écoles et universités américaines. « Hillary et moi croyons en une réforme globale de l’immigration. Donald Trump croit en une nation de la déportation », a caricaturé le candidat démocrate. En se gardant bien d’utiliser, en ce qui concerne les menaces portées par l’angélisme et le cynisme immigrationiste, le terme de submersion.
 
Deux arguments échangés pour terminer.
 
Kaine : « Trump propose d’expulser 16 millions de personnes, parmi lesquels 11 millions de sans-papiers. Et Trump comme Pence veulent supprimer le droit du sol. Donc si vous êtes né ici mais que vos parents sont sans-papiers, il veut les expulser. Ce sont encore 4,5 millions de personnes. »
 

Les frontières, la loi, et le contrôle de l’immigration au service de la sécurité

 
Pence : « Donald Trump a un plan, qu’il a déjà exposé en Arizona, consistant à contrecarrer systématiquement l’immigration illégale en commençant par la sécurisation des frontières et l’application de la loi sur le territoire. C’est probablement la raison pour laquelle pour la première fois dans l’histoire des services douaniers et de l’immigration, les syndicats de leurs agents ont décidé de soutenir la candidature d’un Républicain, Donald Trump, à la Maison Blanche, pour la simple raison qu’ils savent qu’ils ont besoin d’aide pour simplement faire appliquer la loi dans ce pays. »
 
Et le Républicain de conclure : « Donald Trump a fixé comme priorité d’expulser les étrangers criminels comme les gens qui ont dépassé la date de péremption de leur visa. Et, une fois que nous aurons appliqué ce programme, qui renforcera notre économie, ceci permettra la juste application de la loi dans ce pays et rendra nos villes plus sûres – les étrangers criminels étant dehors –, alors nous nous occuperons de ceux qui resteront ».
 

Matthieu Lenoir