Nouvelle révélation « made by » WikiLeaks : John Podesta, vieux compagnon politique des Clinton et chef de campagne de la candidate démocrate, s’est fait de l’argent, beaucoup d’argent, dans le rapprochement russo-américain engagé en 2009, plus particulièrement via le transfert de technologie qui s’opère, depuis, entre les deux pays. Une magouille financière avérée, qui plus est grâce à la Russie ennemie et contre les intérêts nationaux !
Une connivence fort mal placée, qui peut lui coûter cher, même s’il semble qu’aujourd’hui, plus c’est gros, plus ça passe… L’argent n’a définitivement plus d’odeur, hormis celle de la Révolution.
Le roublard Podesta…
C’est le nouveau « lâcher » de mails organisé par le site du lanceur d’alerte Julian Assange qui nous l’apprend. Quelques milliers de courriels supplémentaires venant du chef de campagne de la candidate démocrate, John Podesta. Encore quantité de choses à apprendre au sujet du mariage gay, du vote de la population latino-américaine etc…. mais surtout une information de premier ordre qui éclaire ou plutôt assombrit encore un chapitre déjà bien noir de la politique-gros-sous américaine.
John Podesta aurait bénéficié de dizaines de milliers d’actions ordinaires ou privilégiées, en remerciement de ses efforts dans la collaboration « particulière » des Clinton avec la Russie…
La technologie américaine en Russie grâce aux Clinton
On savait déjà que les Clinton et la Fondation Clinton ont largement su faire affaire avec les Russes, via la politique de rapprochement engagée par Obama ; un article du New American rappelle comment Hillary Clinton, alors secrétaire d’Etat, avait rencontré le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, en mars 2009, à Genève, et lui avait offert en guise de cadeau une petite boite contenant un beau bouton rouge vif, symbole du « reset », de la remise à zéro, de la remise à neuf (!) de la collaboration américano-russe…
De cette époque date, cela a été confirmé, le début du transfert de la technologie américaine aux services russes, dans leur « Silicon Valley » à eux : le centre de recherche et développement situé à Skolkovo.
Un rapport publié à la fin juillet par le Government Accountability Institute (GAI) et intitulé « From Russia With Money » examine de près ce « legs » aux implications principalement militaires, issu de grandes sociétés comme Google, Intel et Cisco… Un véritable scandale national pour beaucoup d’institutions américaines.
Le FBI et le Bureau des études militaires à l’étranger (FMSO) à Fort Leavenworth avaient pourtant averti du risque que cette contre-entreprise flagrante faisait courir aux intérêts américains. Mais Hillary travaille-t-elle pour l’Amérique ? A y regarder de plus près, 17 des 28 entreprises impliquées dans ce transfert de technologie ont donné des millions de dollars à la Fondation Clinton ou Bill Clinton en honoraires de conférences et de discours…
Une situation « extrêmement préoccupante » pour Trump
En restait un sur lequel le rapport d’enquête du GAI se trouvait en mal de preuves : l’ancien chef de cabinet du président Bill Clinton, l’ancien conseiller du président Obama et l’actuel directeur de campagne de Hillary, John Podesta – une ombre chère à la famille qui avait bien dû être récompensée d’une manière ou d’une autre pour son active collaboration.
Les nouvelles révélations de Wikileaks comblent ce vide ! La toute fraîche livraison fait état de courriels envoyés par Podesta à l’une des sociétés impliquées dans ce transfert de technologie, « Joule Unlimited » – un prétendu futur producteur d’énergie alternative – largement bénéficiaire de millions russes et dont il s’est retrouvé brusquement membre du Conseil d’administration en 2011 : dans l’un d’entre eux, il demande que soient transférées ses 75.000 actions ordinaires et privilégiées à la société Leonidio Holdings, LLC, société créée par lui-même ou l’un de ses collaborateurs, un mois plus tôt. Il prenant alors juste son poste de conseiller à la Maison Blanche…
Ni vu, ni connu ! Ou presque. Trump n’a pas mâché ses mots, en dénonçant une situation « extrêmement préoccupante ». Podesta a omis de divulguer sa place au Conseil d’administration de « Joule Unlimited » et de l’inclure dans ses divulgations financières fédérales, conformément à la loi, avant de devenir conseiller principal du président Obama…. « Nous ne savons pas si, oui ou non, il a encore des liens financiers profonds avec Vladimir Poutine et son régime » a déclaré le conseiller de Trump.
Exit les intérêts nationaux
La finance a plus que jamais partie liée avec la politique : l’URSS n’a-t-elle pas été créée grâce aux fonds fournis à Lénine par Wall Street ? Et tout le monde tire son épingle du jeu. Comme l’a résumé le journaliste du New American : « Les dons et les honoraires de conférences qu’on verse aux Clinton se chiffrent en millions de dollars. Les Russes obtiennent l’accès à la technologie américaine avancée. Et les entreprises technologiques obtiennent un accès spécial au marché russe et à sa main-d’œuvre. »
C’est uniquement quand il y a des problèmes de fuites que les « postures » se modifient : Podesta prétend aujourd’hui que des espions russes ont piraté ses e-mails pour influencer l’élection présidentielle…
Reste que tout est possible : les Russes savent faire exactement la même chose.