C’est l’expression à la mode à la SNCF pour décrire l’état d’exaspération, chauffé au rouge par les syndicats, qui était appelé à s’exprimer jeudi 20 avril sous toutes ses formes, concerts de casseroles, feux de poubelles, etc. Mais d’après les comptages, il semble que le nombre des arrêts de travail et des trains, bus, trams et métros supprimés ou perturbés soit bien plus limité qu’à n’importe quel départ en vacances ordinaire de la Toussaint ou de Noël. La colère cheminote est une colère froide.