A moins de deux semaines du scrutin qui choisira le parlement européen, lequel élira le nouveau président de la Commission de Bruxelles, les deux principaux candidats se confient. Juncker, le démocrate chrétien, reconnaît la « défiance » que l’Europe suscite, et Schulz, le socialiste, compare Manuel Barroso à un « contrôleur aérien » juste occupé d’éviter un crash. Mais ils concluent tous deux à un renforcement de la Commission : une institution impopulaire et inefficace doit donc usurper encore plus de pouvoir. Etrange logique·