Le commissaire européen Vytenis Anddriukaitis a souligné devant le Parlement européen qu’une telle reconnaissance se paierait en emplois perdus au sein de l’Union européenne, faute de pouvoir se défendre contre les « pratiques commerciales déloyales » et notamment le dumping auquel se livre la Chine, en proie à une surproduction importante.
La réévaluation du statut de la Chine intervient 15 ans après son entrée dans l’Organisation mondiale du commerce en 2001, date à laquelle elle avait été enregistrée comme économie non marchande. En obtenant le statut d’économie marchande, elle pourrait bénéficier d’une forte baisse des droits de douane, faisant courir encore plus de danger à l’industrie européenne.
On imagine en effet les conséquences d’un libre échangisme accru avec la Chine à l’heure où tant d’emplois ont déjà été perdus.
La décision devra être prise avant l’été. Et comme on le voit, elle le sera au niveau européen.