« Changement climatique » : création d’une Commission globale sur l’adaptation avec Ban Ki-moon, Bill Gates et Kristalina Georgieva

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Conçue comme une riposte au désengagement de Donald Trump dans le domaine de la lutte contre le « changement climatique », une toute nouvelle Commission globale sur l’adaptation est en voie de création aux Pays-Bas où une première réunion est annoncée pour le 17 octobre à Groningue. Le ministre des infrastructures et de la gestion de l’eau, Cora van Nieuwenhuizen, a officiellement annoncé sur le site de son ministère la réponse positive de l’ex-Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, de Bill Gates (qu’on ne présente plus) et de Kristalina Georgieva, directrice générale de la Banque mondiale, invités non seulement à prendre un rôle de leaders, mais aussi à prêter l’aura de leur réputation mondiale à l’entreprise. Une brochette de mondialistes de compétition pour la mise en œuvre d’une politique climatique au service d’une idéologie bien précise… Ce ne sont que les trois premières personnalités mondiales qui ont accepté de faire partie de la direction de la commission, la liste totale des membres de cette équipe d’une vingtaine de personnes devant être dévoilée le mois prochain.
 

Une nouvelle Commission globale sur adaptation au changement climatique voit le jour

 
Bien entendu, Mme van Nieuwenhuizen souscrit entièrement au catalogue obligatoire des croyances des « réchauffistes » qui continuent d’exploiter chaque montée du mercure pour affirmer le caractère inéluctable et continu du réchauffement global et son origine anthropogénique. Son communiqué officiel rappelle combien on a eu chaud cet été, pour annoncer que les futurs bureaux flottants de la Global Commission on Adaptation (GCA) dans les eaux du port du Rhin, dans son antenne de Rotterdam, seront en première ligne pour constater la montée de la mer du Nord à 1,5 m au-delà de l’actuelle marée haute – il n’y manque que la date.
 
La mobilisation de figures de la trempe globaliste de Ban Ki-moon, Gates et Georgieva est tout à fait significative. Ils ont en commun le respect du politiquement correct, le penchant « LBGT-friendly », la volonté de diffuser les produits contraceptifs en vue du contrôle de la population, l’engagement au service de l’égalité de genre. A quoi s’ajoute – ou plutôt avec quoi se confond – la volonté d’internationaliser la recherche de solutions envers et contre les droits des nations, chose qui passe par une socialisation croissante.
 
Quelques exemples ? Ban Ki-moon est connu pour avoir pris de nombreuses initiatives en ce sens : c’est lui qui a présidé à l’adoption des Objectifs du développement durable de l’ONU au service du socialisme planétaire, qui façonnent la politique de nombreuses nations et des institutions internationales elles-mêmes. Bill Gates, fondateur de Microsoft, participera au groupe des leaders de la GCA en sa qualité de responsable de la Bill & Melinda Gates Foundation qui a investi de si nombreux millions de dollars au service de la « santé reproductive » pour inciter les femmes des pays en développement à avoir recours aux « contraceptifs modernes ».
 

Entre Groningue et Rotterdam, la GCA fera pression sur le monde pour lutter contre le « réchauffement »

 
Moins connue, Kristalina Georgieva a une personnalité des plus intéressantes du point de vue des mondialistes. Comme tant d’autres hauts responsables des institutions globales, elle est issue d’un environnement communiste : née en Bulgarie en 1953, cet ancien commissaire européen, ancien numéro deux de l’équipe de Jean-Claude Juncker avant de prendre la tête de la Banque mondiale en janvier 2017, a étudié l’économie nationale et mondiale dans son pays natal en plein communisme avant de rejoindre la très gauchiste London School of Economics, puis le MIT, en se spécialisant dans la politique environnementale et la politique des ressources.
 
Sous sa responsabilité, l’équipe de la Banque mondiale pour l’orientation sexuelle et l’identité de genre a donné une nouvelle impulsion à la participation déjà ancienne au Salzburg Global LGBT Forum qui a publié l’an dernier un communiqué conjoint avec la « World Bank » pour la reconnaissance, l’inclusion et l’égalité des « familles LGBT ».
 

Ban Ki-moon, Bill Gates, Kristalina Georgieva : trois mondialistes de premier plan

 
Mme Georgieva elle-même attribue à sa participation au Salzburg Global Seminar en 1990 (en pleine perestroïka) sa décision de changement de trajectoire de carrière, passant de professeur d’université et chercheur en Bulgarie à économiste à la Banque mondiale où elle devait occuper dès 1993 divers postes avant de rejoindre la Commission européenne, puis d’y revenir comme directrice générale. Un parcours sans faute du point de vue mondialiste, qui l’a notamment menée en Russie, au groupe Bilderberg en juin 2016 et à la place de membre honoraire du Conseil chinois pour la coopération sur l’environnement et le développement.
 
Le Salzburg Global Seminar, fondé en 1947, compte parmi ses membres les plus célèbres Hillary Clinton, Jean-Claude Trichet, Pascal Lamy, Ruth Bader Ginsburg, l’écrivain indien homosexualiste indien Vikram Seth et Kofi Annan.
 
Un portrait de Kristalina Georgieva paru dans Politico en 2010 la présente comme la digne arrière-petite-fille du révolutionnaire bulgare Ivan Karshovski. L’ancien Premier ministre bulgare Ivan Kostov, ancien condisciple de Mme Georgieva à l’université de Sofia, est cité dans cet article comme ayant démenti ses sympathies de centre-droite : « Ses convictions sont très gauchistes », explique-t-il. Toujours aujourd’hui ?
 

Formée en Bulgarie sous le communisme, Kristalina Georgieva a des « convictions très gauchistes »

 
Sa page Wikipédia – qui se lit un peu comme un CV auto-promotionnel – signale que Kristalina Georgieva a joué un rôle clef dans l’augmentation du budget de l’Union européenne pour lequel elle a obtenu une rallonge de plusieurs milliards en tant que vice-présidente de la Commission pour le budget et les ressources humaines, alors même que le scepticisme à l’égard de la Commission atteignait des sommets.
 
Tout cela nous éloigne en apparence de l’action qui sera entreprise par la Commission globale pour l’adaptation au changement climatique qui s’est donnée pour mission d’accélérer l’implication des gouvernements, de renforcer leur interaction et de faire intervenir des entités inter-gouvernementales. Mais en apparence seulement. Le choix de personnalités emblématiques, hommes et femmes de pouvoir qui se connaissent tous et agissent au plus haut niveau des instances et sociétés mondiales marque sans doute une nouvelle étape et doit faire anticiper une pression accrue en vue d’utiliser la grande peur du réchauffement pour imposer de profonds bouleversements globaux.
 

Anne Dolhein