Et les Etats-Unis sont furieux. Le Département d’Etat a fait connaître sa colère mardi face à ce tour de rôle malvenu, à ses yeux, qui place l’Etat dirigé par Bachar el-Assad qui est clairement en guerre sur son propre sol à la tête d’une conférence, ne fût-ce qu’un mois, qui vise à faire taire les armes.
Pour Heather Nauert, porte-parole du Département d’Etat, la Syrie manque de « crédibilité » à cet égard en raison de son recours aux armes chimiques.
« Nous sommes furieux face au mépris outrecuidant de la Syrie pour la vie humaine, à ses violations en série des obligations internationales et son audace à vouloir prendre la présidence d’un organisme international qui s’engage au service du désarmement et de la non-prolifération », a-t-elle déclaré.
On pourrait lui rétorquer qu’en matière de prolifération des armes en Syrie et en Irak, les Etats-Unis ne sont pas en reste.