C’est la conclusion d’une étude internationale à laquelle a participé l’Université de Galway en Irlande. « Il est agréable d’annoncer une bonne nouvelle », a déclaré Olivier Thomas, professeur des bio-découverte à l’université de Galway commentant la mission menée sur le navire océanographique français Tara dans le Pacifique entre 2016 et 2018. On sait que les coraux en eau chaude, installés depuis 500.000 ans, sont des nids de biodiversité, et la croisière en a observé les barrières autour de 32 îles, de la Colombie au Japon, prélevant plus de 58.000 échantillons. La conclusion d’ensemble est que les écosystèmes coraliens situés en profondeur (au dessous de trente mètres) ne sont pas affectés par les sautes de températures et servent de « réserves de diversité biologique pour les océans à l’avenir ». Autre observation : la diversité de la vie dans les massifs coraliens est largement sous-estimée. Enfin, ils ont étudié les mécanismes des coraux pour répondre aux variations de température plus ou moins durables. Des mécanismes dont l’efficacité varie selon les espèces : « Certains sont plus sensibles au changement de climat et sont aujourd’hui en danger, d’autres plus robustes survivront aux changements actuels. »