Le CREDOC, le centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie, vient de se pencher sur les pratiques mortuaires, en particulier les plus courantes en France, l’inhumation et la crémation. Il en a tiré un rapport en ligne intitulé : Obsèques : les Français se créent leurs propres rituels. L’évolution qu’il constate sur les quinze dernières années confirme toutes les études antérieures, l’enterrement régresse très vite et l’incinération progresse tout aussi vite. Du jamais vu dans l’histoire, qui traduit une révolution spirituelle de grande ampleur dont églises et cimetières souffrent. Une révolution voulue et organisée par la franc-maçonnerie qui s’appuie sur les changements sociaux tout en les orientant.
La maçonnerie voulait remplacer l’enterrement par la crémation
En 1980, en France métropolitaine, 99 % des obsèques donnaient lieu à une inhumation. On disait enterrement, et, à la mort, tout le monde était enterré. Après une cérémonie à l’Eglise le plus souvent, à la mosquée ou à la synagogue, ou sans cérémonie, tout le monde finissait au cimetière. Seul 1 % de la population, 6.760 militants, athées, « progressistes », choisissait la crémation. Selon notre confrère Slate, « Dès l’origine, la crémation a été défendue par la franc-maçonnerie et les anticléricaux de tous poils. Ils manifestaient ainsi leur opposition à la religion catholique qui n’autorisa cette pratique qu’en 1963, au concile Vatican II. » L’argument écologique (« ça pollue moins ») est donc un habillage tardif. En 1993, ils étaient 10 %, 36 % en 2016, aujourd’hui 42 %.
Un bouleversement social, moral et spirituel
Selon le CREDOC, la progression « spectaculaire » de la crémation « reflète une profonde modification de la manière dont les Français envisagent les obsèques et l’entretien du souvenir ». Par exemple, 30 % de la population souhaite organiser une cérémonie funéraire intime et non religieuse (contre 23 % en 2009). En y incluant de la « musique personnalisée » et des « textes d’hommages ». Corrélativement, la fréquentation des cimetières baisse : 29 % des plus de 40 ans n’y vont pas ou s’y rendent moins d’une fois par an (21 % en 2009). Les crématoriums et la propagande d’origine maçonne pour la crémation assurent souvent que la crémation serait moins chère. Selon Obsèques infos, c’est faux : en 2023, le prix moyen des obsèques avec une crémation a été de 3.116 euros, contre 2.957 euros pour une inhumation. Et cela ne va pas s’améliorer avec les tarifs du gaz.
Les prétextes loufoques des partisans de la crémation
Un autre argument des crématistes s’appuie sur l’écologisme et la phobie du CO2 : la crémation serait meilleure pour l’environnement que l’enterrement. Une étude commandée par la Ville de Paris en 2017 donnait même une évaluation précise (mais hautement fantaisiste) de la chose : un enterrement équivaudrait à 3,6 crémations. A cause du granit, importé de Chine ! Mais la mise en terre seule ne pèserait que 182 kg de CO2 contre 233 kg de CO2 pour la crémation. Ces calculs macabres ne sont que des moyens loufoques de justifier a posteriori la préférence a priori pour « autre chose » que l’inhumation traditionnelle. Très significativement, d’ailleurs, l’opposition forte à la crémation ne s’observe que chez les catholiques pratiquants (64 %) et les « autres religions » (74 %). Dernier prétexte mis en avant par les promoteurs de la crémation : une concession ferait peser des contraintes sur la famille du défunt. Lesquelles ? Cela n’est pas précisé ? Le nettoyage des tombes, le prix des chrysanthèmes ?
Quand les observatoires promeuvent le grand remplacement
Toujours est-il que selon l’IFOP, 50 % des Français âgés de plus de 18 ans préfèrent aujourd’hui la crémation à l’enterrement, contre 29 % l’inverse, et 21 % de sans opinion, ce qui est une proportion inhabituelle. Le CREDOC a soumis aux Français objets de son étude trois techniques de traitement des cadavres encore interdites en France mais promues ailleurs comme progressistes par la révolution arc-en-ciel, « l’humusation » (ou transformation en humus du corps humain – ce que l’enterrement fait naturellement), « l’aquamation » (dissolution du corps dans l’eau), et la « promession » (plongée du corps dans l’azote liquide). On peut légitimement considérer ce choix offert par le CREDOC comme un geste militant puisqu’il n’étudie aucune réalité sociale constatée. Il s’agit de voir comment les Français accueilleraient ces techniques si un proche s’en servait. 60 % estiment que cela « s’inscrit dans l’évolution de la société » et 54 % que cela « permet de limiter l’impact d’une sépulture sur l’environnement ». Cela ne « met mal à l’aise » qu’un tiers des sondés.
L’arc-en-ciel maçon veut en finir avec l’enterrement
La promotion du « tout sauf l’enterrement traditionnel » qui correspond aux habitudes historiques des Français et aux croyances qui étaient largement majoritaires jusqu’aux années soixante du vingtième siècle est patente – et efficace. La révolution arc-en-ciel maçonne suit son cap avec un remarquable acharnement anticatholique, et son modèle de pensée et d’action devient majoritaire dans la République française qu’elle a choisie pour régime fétiche. Le grand remplacement ethnique, culturel, spirituel s’accentue, chez les morts et chez les vivants. Ils n’auront plus besoin bientôt d’aller cracher sur nos tombes, ils les auront tout simplement supprimées. Alas, poor Yorick, il n’y aura bientôt plus de travail au cimetière et peut-être seras-tu toi-même « promessé » et transposé dans une créature transhumaniste issu des pensées de Sandrine Rousseau via l’intelligence artificielle. On n’arrête pas le progrès.