La difficulté qu’éprouvent les dirigeants Européens à exister dans les pourparlers entre Trump et Poutine sur l’Ukraine est la conséquence tragi-comique de la révolution qu’ils mènent contre leurs propres nations, les ravalant au second rang. Et le déni systémique de la réalité est le principal moyen de cette révolution : en même temps que la caste dominante terrorise les peuples avec les incendies de l’été au profit du mythe du réchauffement du climat par l’homme, elle masque par un déni organisé le feu des « incivilités » et des violences qui, après avoir longtemps couvé, incendie l’Europe cet été. Il ne faut surtout pas dire qui fait des rodéos, rend la vie impossible dans les piscines, importune ou agresse les femmes dans la rue et les transports et « blesse au cou » (égorge) les passants. Il ne faut pas le dire en France, il ne faut pas le dire en Suisse, ni en Allemagne, ni en Espagne, ni au Royaume-Uni : le déni est systémique, il est européen, il ne faut pas que les nations du continent aient des mouvements convulsifs pendant qu’on les mène à l’abattoir.
L’incendie de l’Europe par l’invasion est connu depuis 34 ans
C’est comme un système immunitaire qui s’inverserait : la caste dirigeante a inventé des peurs systémiques imaginaires dont elle pilonne le public. Les pics de chaleur, les canicules, les incendies, sont décrits comme apocalyptiques, alors qu’il n’en est rien : par exemple, dans ma région, où nos télévisions situent depuis des semaines le cœur de la catastrophe, la température est montée un jour à 36 degrés Celsius et elle est depuis longtemps en dessous des normales de saison, thermomètre en main – ça ne fait rien, les orages de grêle prennent le relais, eux aussi conséquences putatives du réchauffement. Symétriquement, les mêmes médias minimisent le véritable incendie que provoque en France et en Europe la politique d’immigration-invasion dénoncée par Valéry Giscard d’Estaing dès 1991. Et pour les mêmes raisons : la peur du mythe du réchauffement du climat par l’homme sert à assujettir les nations d’Europe à la révolution mondialiste pour les y dissoudre, l’indifférence à la menace réelle concourt au même but, leur destruction.
La révolution répand une violence systémique
L’été a été particulièrement chaud sur le plan des « incivilités ». Avec en hors d’œuvre des vagues d’agressions plus ou moins spectaculaires dans les piscines de France, de Navarre, de Suisse, d’Allemagne, les bases nautiques, puis les restaurants. Mais les vols, les meurtres, les attaques d’automobilistes n’ont pas manqué non plus. A tel point qu’on y fait à peine attention, c’est le train-train. Les attaques d’églises ont paru plus nouvelles, forçant le ministre de l’Intérieur à demander un renforcement de leur protection. Selon lui, les « processions et les pèlerinages » deviennent une cible. Et puis il y a la violence qui explose. Plus seulement à Marseille ou dans le 9 cube. A Grenoble, naguère connu pour son tramway, son campus et ses écologistes. Ou à Limoges, ville un peu grise jusqu’à présent. Ou à Clermont-Ferrand. On se souvenait d’un endroit vaguement neigeux où Jean-Louis Trintignant parlait jusqu’à pas d’heure à Françoise Fabian dans Ma nuit chez Maud, voilà que deux personnes viennent d’y être agressées chez eux au couteau par « deux personnes encagoulées », pendant qu’un peu plus loin on se tirait dessus au 7,65, faisant pendant au corps calciné qu’on a retrouvé la semaine dernière dans un incendie de voiture.
Le déni touche toutes les nations
Si quelqu’un ose lier l’immigration-invasion à l’insécurité, il est aussitôt taxé de « discrimination ». S’il met en cause une religion et ses extrémistes dans les pratiques d’égorgement, il est accusé de « phobie ». Et si, comme l’ex-membre du Conseil constitutionnel et actuelle présidente du comité de soutien à Boualem Sansal Joelle Lenoir, il dénonce une variété d’immigrés, en l’espèce les Algériens sous OQTF qui « peuvent sortir un couteau dans le métro, dans une gare, dans la rue, n’importe où, ou prendre une voiture et rentrer dans une foule », il est aussitôt l’objet d’une plainte de SOS Racisme et de « menaces de mort sur les réseaux sociaux et par téléphone, d’injures et de diffamations à caractère antisémite et sexiste » anonymes. Tout doit être fait pour que nul ne sache qu’il existe des communautés à risque pour le vivre ensemble. La meilleure défense étant l’attaque, une campagne de propagande a été menée cet été en manière de contre-feu contre l’incendie, par l’Etat et les collectivités locales, en France mais aussi en Allemagne.
La révolution triomphe par une inversion grossière
Cela a pris la forme d’abord d’affiches apposées par la mairie de Büren dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Avec des légendes telles que « Stop ! Les attouchements sont interdits ! » Ou encore : « Personne n’a le droit de te toucher sans ton consentement. Si tu te sens mal à l’aise, tu as le droit de demander de l’aide. » Avec un visuel lunaire : une rousse solidement charpentée met la main aux fesses d’un jeune racisé ! Tout juste après que quatre « réfugiés » syriens adultes eurent commis des attouchements sur huit jeunes baigneuses de 11 à 17 ans dans une piscine de Gelnhausen, dans la Hesse. Pour parfaire l’inversion à propos d’immigration, le maire, Christian Litzinger a excusé les pauvres migrants : « Par forte chaleur, les esprits peuvent parfois s’échauffer. » Le « changement climatique » est décidément un fléau !
L’Etat contre la nation et l’Europe
En France, cette révolution inversion par l’image et la propagande prend des proportions étonnantes. Le 6 août, la préfecture de police de Paris a publié sur ses réseaux sociaux une affiche qui mettait en garde le touriste contre les vendeurs à la sauvette sous la tour Eiffel avec ce texte « Ne vous laissez pas tenter ! N’achetez aucun objet à des vendeurs à la sauvette. Vous alimentez des réseaux clandestins et illégaux. » Parfait. Mais le visuel ici encore surprend : un Parisien propre sur lui avec des yeux écarquillés propose une tour Eiffel à un touriste « de type méditerranéen ». Alors que selon nos confrères du Parisien et de France Info, les vendeurs sont « souvent de jeunes hommes, originaires du centre de l’Afrique : Sénégal, Gabon, Mali, Tchad, Cameroun ». La Préfecture de police de Paris, toujours elle, se félicite, elle a raison, de l’interpellation dans un bus d’un « frotteur » qui caressait les fesses d’une jeune fille. C’est très bien. Mais le visuel, à nouveau, laisse rêveur : un jeune Blanc menotté. Bien sûr, cela peut arriver. Cependant l’immense majorité des frotteurs vient d’ailleurs.
Le déni systémique ose tout, c’est à ça qu’on le reconnaît
Ce déni est d’autant plus inquiétant que selon les chiffres fournis par le ministère de l’Intérieur, le nombre des agressions sexuelles est en forte hausse. La sur-représentation des étrangers et des non Européens est établie dans le phénomène mais il ne faut pas le dire. Pourtant, poussés dans leurs retranchements, les « fact-checkers » de TF1 ont dû reconnaître que « les étrangers représentent 63 % des auteurs de violences sexuelles dans les transports ». Or, hélas, ces quelques exemples d’images délirantes et mensongères ne sont pas des cas isolés. Ainsi les affiches contre le harcèlement de rue, les « siffleurs », représentent en général des Blancs propres sur eux, plutôt bourgeois. Et le site du ministère de l’Intérieur, en date du 26 mai 2025, Retailleau regnante, sous le titre « Luttons ensemble contre les rodéos », donne un ensemble d’informations bien vues, mais assortis d’une image ahurissante : un jeune tout à fait comme il faut cabrant son scooter. Ce qui a permis à David Lisnard, maire de Cannes et vice-président des Républicains, de faire de l’ironie : « Bien vu ! Après Séverine qui multipliait les incivilités dans le métro, voici ce crétin de Marc-Edouard qui réveille le quartier et crée du danger en faisant du rodéo en scooter ! »
La caste mondialiste mène une révolution lucide
Et il conclut : « Voilà au moins qui va faire rire les habitants et la police. Encore une pépite de la com émanant d’une caste décidément bien mièvre et azimutée. » Là, il commet une grave erreur. La caste dirigeante qui mène sa révolution contre les nations n’est ni mièvre ni azimutée. Son déni est systémique et vise la dissolution de l’Europe dans un magma mondialiste. Il suffit de la lire pour le savoir. Bien après Powell, Raspail, Le Pen et quelques autres, mais bien avant Camus, Giscard a constaté publiquement le processus de grand remplacement voilà 34 ans. Récemment, Mélenchon s’est félicité de la créolisation et de la nouvelle France. Mais la marche vers la destruction des nations d’Europe a été préconisée par des pontes de la caste mondialiste depuis les années 90 (le secrétaire général de l’OTAN Wesley Clark), 2000 (le commissaire européen, patron de l’OMC et conseiller du pape François Peter Sutherland), et 2010 (l’ancien ministre socialiste espagnol et commissaire européen chargé des Affaires étrangères Josep Borrell). Leurs déclarations sont officielles. Ce qu’on nomme aujourd’hui démocratie est le gouvernement d’une caste mondialiste contre les peuples. L’inversion systémique des images, la négation de la réalité qu’elle met en œuvre, est le moyen d’empêcher le sursaut des nations qu’on assassine. On utilise aujourd’hui imprudemment, au Proche Orient, le terme de génocide, et en même temps, on refuse de reconnaître le natiocide qui se commet en Europe : le déni des élites européennes permet l’extermination des peuples européens.