A Toulouse plusieurs centaines de partisans de l’avortement ont défilé contre la loi espagnole limitant celui-ci. Avec un argument imparable : les Françaises qui voulaient transgresser la loi française et avorter jusqu’à 22 semaines traversaient jusqu’alors les Pyrénées, encouragées par le Planning familial, elles ne le pourront plus désormais. Même, ce seront des Espagnoles qui viendront en France. Ce qui inquiète le gynécologue obstétricien Jean Thévenot : « L’activité d’un certain nombre de planning familiaux ou de services gynécologiques sera directement impactée ». Si ça continue, ils vont dénoncer la libre circulation des personnes en Europe !