Avec 97.000 personnes à son service, la 16e banque mondiale par l’importance entend rationaliser sa force de travail : John Cryan, son PDG, a indiqué mercredi que la Deutsche Bank emploie aujourd’hui environ le double de collaborateurs en comparaison avec la plupart de ses concurrents de même niveau.
Il a expliqué que les travailleurs ciblés sont ceux qui réalisent des tâches bancaires mécaniques, qui gèrent les comptes courants, qui suivent les positions des investisseurs, qui réalisent des rapports financiers : bref, tout ceux qui peuvent aisément être remplacés par des robots, évidemment plus efficaces.
« C’est là que nous pouvons réaliser les gains les plus importants. Nous sommes trop manuels, ce qui peut être source d’erreur et rend inefficace. Nous pouvons faire beaucoup plus d’apprentissage par la machine et de mécanisation », a-t-il indiqué, affirmant que de nombreux employés, comme les comptables, « passent une grande partie de leur temps à jouer un rôle de boulier ».