Alors que les événements de Ceuta montrent que les arrivées de migrants par l’Espagne augmentent, elles ont baissé en Italie de neuf dixième par rapport à août 2016. Une pause salutaire pour un pays au bord de la guerre civile, mais une grosse inquiétude pour l’ONU, qui craint pour « la sécurité des migrants » et la pérennité du devoir d’invasion.
Mauvaise nouvelle pour l’ONU : l’invasion de l’Europe par l’Italie freine un peu. Alors que, depuis le début de l’année 2017, le nombre des arrivées des migrants en Italie augmentait chaque mois un peu plus, il a baissé en juillet, avec une chute de 50 % par rapport à 2016, et plus encore en août, avec 3.235 arrivées contre 21.295 en août 2016, soit une chute de 87 %.
L’inquiétude de l’ONU pour les migrants en Libye
Bien qu’il soit trop tôt pour dessiner une tendance, l’ONU exprime son inquiétude pour la sécurité des migrants en Libye. Le haut commissariat pour les réfugiés de l’ONU s’emploie notamment à faire libérer les migrants interceptés par les garde-côtes libyens et placés dans des camps de rétention. Barbara Molinaro, la porte-parole du HCR en Europe du sud, veut que le flux reprenne son débit habituel et justifie ainsi sa position : « Il est clair que nous ne pouvons pas arrêter les gens, spécialement quand ces gens fuient la guerre et les persécutions ». C’est pourquoi, afin d’éviter une révolte en Italie, entend-elle « demander à d’autres Etats de partager le fardeau ». L’ONU demande à cet effet la diffusion de visas humanitaires et la généralisation du regroupement familial – ce qui est la reconnaissance tacite en creux que huit migrants sur dix sont des mâles adultes seuls, abusivement nommés « réfugiés » et « demandeurs d’asile », alors que ce sont des migrants économiques.
Pourquoi les arrivées ont baissé en août en Italie
Barbara Molinaro explique de la chute des arrivées en Italie par de « nombreuses raisons », parmi lesquelles « de mauvaises conditions météo, une activité accrue des garde-côtes libyens qui interceptent un grand nombre de migrants dans leurs eaux territoriales et les ramènent à terre, une forte pression de l’Italie sur de nombreux acteurs en Libye pour stopper les départs. Et l’interdiction en Union européenne de vendre des canots gonflables à la Libye ».
Ces facteurs sont présentés comme négatifs. Le New York Times, quotidien de la bonne conscience mondialiste, accuse le « gouvernement libyen » d’enrôler des milices pour stopper les migrants, les mêmes milices qui seraient impliquées dans le trafic de ces migrants.
L’ONU et les ONG inventent le devoir d’invasion
La presse de la côte est des Etats-Unis et l’ONU adoptent le point de vue des ONG. C’est normal puisque les ONG sont une extension de l’ONU, elles sont cooptées, déclarées d’utilité publique et subventionnées par elle. L’Italie étant au bord de la guerre civile sous la pression des migrants, comme le montrent les émeutes de Rome et les attaques à la bombe dans les centres d’accueil de migrants, négocie en effet avec les factions libyennes pour freiner le flux de l’invasion et a imposé un « code de bonne conduite » aux ONG. L’une d’entre elles, Jugend Rettet, a été convaincue de trafic de migrants par une enquête de la police italienne, et son navire, la Iuventa, mis sous séquestre. Depuis, un navire affrété par des identitaires, le C Star, a pisté les navires délinquants des ONG, les signalant aux Libyens, ce qui est une des causes principales de la chute des arrivées en Italie cet été.
Les Libyens y trouvent leur compte, car l’Union européenne les finance pour qu’ils interceptent des migrants, l’Italie y trouve le sien, car la révolte populaire contre les migrants gronde. La pause était nécessaire. Mais l’ONU, elle, rappelle le devoir d’invasion. Les ONG (Amnesty international et Human Rights Watch) affirment bien sur que « le code de bonne conduite menace la vie des migrants », et le C Star a été montré du doigt comme « fasciste » et « raciste ». L’ONU veut empêcher toute solution qui mettrait pacifiquement un terme à l’invasion de l’Europe, qu’elle a planifiée.