C’est ce que préconise le Global Times, l’un des organes officiels de la Chine communiste à la suite d’une tribune publiée par Reuters. A l’heure actuelle, le minuscule émirat souffre d’un déficit démographique dramatique. Parmi la population active de plus de 15 ans, les expatriés d’origines diverses représentent 22 travailleurs sur 23, les autochtones étant principalement employés comme fonctionnaires ou soldats. Peu d’autochtones travaillent : certains faute d’envie, d’autres sont assez riches, et c’est sans compter ceux qui vivent des allocations publiques.
Dans un contexte d’endettement lourd : 143 milliards de dollars, et de licenciements nombreux, l’article assure que Dubaï a au contraire besoin de davantage de travailleurs. En les naturalisant, ils pourraient prendre racine.
La recommandation a peu de chances d’être suivie d’effet : imagine-t-on un pays musulman comme Dubaï « intégrer » une importante population, étrangère à la fois aux tribus locales et à l’islam ? N’allez pas croire pour autant qu’il faille traiter Dubaï de « raciste » : c’est un sobriquet qui ne sied qu’à certains.