En Grande-Bretagne, dans les écoles, on apprend aux enfants la masturbation et le sexe anal

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C’est peut-être sordide et on préférerait fermer les yeux. Mais il faut le savoir, car le monde anglo-saxon est juste, sur nous, en avance d’une coudée. Le wokisme y bat son plein : en France, il creuse peu à peu sa place. Nous aurons donc bientôt, dans les classes de nos enfants, cette fièvre sexuelle violemment transgressive que l’on observe outre-Manche et outre-Atlantique, qui veut les emporter en dehors des sentiers battus et les assujettir à sa loi, nouvelle et surtout anti-normée. Les cours d’éducation sexuelle y promeuvent la masturbation et le sexe anal. Et ils sont destinés à des enfants de 12 ans, voire de 9 ans – avant même qu’ils soient pubères.

 

Les écoles : « des lieux de danger moral »

Et bien sûr, les parents ne sont pas informés de ce matériel pédagogique graphique de plus en plus évolué, destiné à leurs chérubins. Une mère de famille, Clare Page, inquiète pour sa fille de 15 ans, vient de se voir refuser par un juge d’en voir le contenu ! Nous ne sommes plus dans l’évocation et la suggestion, mais dans la promotion et la justification : depuis trois ans que ces cours de RSE (relationships and sex education) sont imposés, l’Etat en a fait une agression caractérisée, tant à l’égard des enfants que des parents.

Depuis septembre 2020, les cours d’éducation sexuelle en Grande-Bretagne ont, en effet, été totalement refondus et rendus obligatoires dans les écoles primaires et secondaires, qu’elles soient publiques ou privées. Et les organisations en tout genre se sont ruées sur ce vide laissé aux enseignants démunis.

Sex Education Forum (SEF), Coram Life Education et Brook sont quelques-unes des principales organisations « caritatives » qui créent des plans de cours pour les écoles, organisent des ateliers PSHE (Personal Social and Health Education) et orientent les enseignants vers du matériel pédagogique connexe. Leur influence est grande. Pour l’un des enseignants interrogés qui assure des cours de RSE trois fois par semaine, il est « vital » que les enfants soient obligés d’apprendre le sexe et les relations. « Les écoles ont un rôle en dehors des groupes familiaux et religieux pour l’enseigner, informer par la science. Et l’enseignement sur le genre est important. »

 

« Sexualiser les enfants au nom de l’inclusion »

Il en est qui se lèvent contre cette mainmise avérée, comme Ray Freeman, directeur du Conseil national des psychothérapeutes intégratifs. « Nous devons laisser les enfants être des enfants. Ce que je crains, c’est plutôt un mouvement politique, où nous avons des classes de filles qui disent qu’elles sont d’un sexe différent. Je pense que c’est psychologiquement dommageable et cela peut être physiquement dommageable pour un jeune de se faire dire qu’il est ou peut être du sexe opposé. »

Pour Andrea Williams, du groupe de campagne « Christian Concern », « les écoles sont devenues des lieux de confusion plutôt que de clarté. Les plans de cours deviennent de plus en plus extrêmes et de plus en plus les parents sont coupés et marginalisés de ce qui est enseigné à leurs enfants. Ces leçons sont le résultat d’une société qui a perdu sa boussole morale. Ce sont nos enfants innocents qui souffrent. »

Lucy Marsh, du « Family Education Trust » a, elle, déclaré que les « enseignants militants » étaient sur le point d’arracher les enfants à leurs familles : « C’est de l’endoctrinement des enfants. Quand vous pensez aux sectes, la première chose qu’elles font est de séparer les gens des familles. » Le simple fait qu’ils cachent ce qu’ils font en dit déjà long.

 

Masturbation, sexe anal

C’est le Daily Mail qui a eu accès à ces matériels de cours fortement illustrés et en donne une crue mais nécessaire recension. Un bon nombre de ces « ressources pédagogiques » sont effectivement déjà en ligne.

Un cours diffusé par « Sex Education Forum » (SEF) enseigne aux garçons et aux filles dès l’âge de 9 ans la « masturbation », les « rêves humides » et les « sentiments sexuels ». On recommande, pour la simulation, l’usage de « poupées anatomiquement correctes »… Un livre intitulé Great Relationships and Sex Education, destiné aux enfants de 11 à 13 ans, se veut un guide pratique sur la masturbation et suggère qu’il peut être « très agréable » de se caresser les zones érogènes. « Ecoutez votre propre corps et découvrez comment vous aimez être stimulé », enjoint-il, n’hésitant pas à aller dans les détails et encourageant tout ça « avant les premières menstruations » pour les filles… (rappelons qu’au Royaume-Uni, les relations sexuelles avant l’âge de 13 ans sont légalement considérées comme un viol). La seule chose qui compte : « trouver le plaisir sexuel ».

Côté genre, le cours d’une autre école indique que les enfants de 9 et 10 ans devaient apprendre que l’identité de genre pouvait différer du sexe biologique et que la diversité et l’inclusion étaient importantes pour promouvoir les opportunités de carrière… Une autre ressource enseignée à des enfants âgés de 13 à 14 ans, déclare que le sexe d’une personne n’est pas forcément le même que son genre, « une partie beaucoup plus intrinsèque de vous », et qu’un large spectre de possibilités se présente à eux. Quant aux plus petits, un guide n’hésite pas à leur présenter, dès l’âge de cinq ans, « la terminologie trans et la communauté LGB » avec un superbe cahier où l’on peut colorier des humains « non binaires ».

L’enfant ne peut plus savoir qui il est, ce qu’il est – et c’est bien là, l’objectif.

 

Dès quatre ans

Aux Etats-Unis, c’est la même eau qui coule. Une école pourtant privée, suivant la pédagogie Steiner-Waldorf, a adopté « Our Whole Lives » (OWL), un programme complet d’éducation sexuelle, conçu avec l’Eglise unitarienne universaliste (et adhérant à l’initiative Comprehensive Sexuality Education, CSE, largement soutenue par le président Obama). Des parents (qui payent plus de 30.350 $ de scolarité annuelle) ont été scandalisés : pour des élèves de fin de primaire, tout y passe, du sexe oral au sexe anal, sans oublier la masturbation, le pilier premier de départ.

Une section du livre s’étend sur la façon dont les enfants, du même sexe ou de sexes différents, « peuvent même se regarder et même se toucher le corps » : un type normal d’exploration pour le programme. Les enseignants distribuent des « cartes de variation de genre » et encouragent les enfants à imaginer qu’ils se réveillent un jour « avec un corps et une identité de genre différents »…

« Ce qui m’inquiète, c’est que lorsque des idées sont évoquées en classe à plusieurs reprises… elles ont une certaine signification pour l’enfant et elles sont dès lors insérées dans sa conscience » a déclaré une mère de famille, lors d’une réunion publique dans l’école. Sa fille de 10 ans a dû apprendre la « masturbation » : « ses jeux ont changé, ses pensées ont changé… cela a changé qui (elle) était en tant que personne, à l’âge de 10 ans » s’est-elle plainte.

Il y a quelques jours, au Texas, on filmait en caché, lors d’un événement du mois des fiertés, le stand de la santé publique du comté, où une thérapeute agréée affirmait enseigner une éducation sexuelle complète à des enfants de quatre ans… Aux enfants de 13 ans, était offerte une trousse contenant des préservatifs, des instructions d’utilisation et un kit de dépistage gratuit des IST/VIH.

 

« C’est une guerre totale contre la famille »

« C’est une guerre totale contre la famille » : c’est ce qu’a déclaré au Daily Mail l’universitaire Matthew Goodwin, professeur de politique à l’Université du Kent et auteur du best-seller Values, Voice & Virtue : « Malheureusement, les écoles britanniques semblent suivre leurs homologues américaines en exposant nos enfants à des systèmes de croyances politiques radicaux, comme la théorie de l’identité de genre et la théorie critique de la race, qui n’ont souvent aucune base scientifique sérieuse. »

Avoir un droit de regard et pouvoir retirer ses enfants de ces cours, c’est ce que réclame, pour les parents britanniques, le député conservateur Nick Fletcher. Mais l’étau se resserre, nous l’avons vu en Irlande.

Nous faisons face à un savant travail de sape, à une déconstruction systématique et obligatoire des valeurs et convictions des premiers éducateurs que sont les parents ; et l’infiltration et (ou) la surveillance des écoles privées, sur ces sujets, est de plus en plus prégnante.

 

Clémentine Jallais