Des cours d’éducation sexuelle obligatoires dès l’âge de 5 ans dans les écoles du Québec

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Le ministère québécois de l’éducation vient de mettre en place des cours obligatoires d’éducation sexuelle dans les écoles. Dès l’âge de 5 ans, les enfants découvriront les organes génitaux de l’homme et de la femme, le processus de conception et les « différents types de familles »…
 
Le ministre refuse que les parents retirent leurs enfants de l’école pendant que ces cours sont dispensés : aucun enfant du Québec ne doit y échapper.
 
Un document a été distribué aux parents pour leur expliquer ce que le ministère considère être un enseignement « approprié » selon « l’âge et le niveau de développement » des enfants. Ce que le gouvernement du Québec pense être « approprié » choquera bien des parents, notamment ceux qui ont des convictions religieuses ou les immigrés.
 
Entre 6 et 11 ans, l’enfant apprendra à développer sa capacité à « s’engager dans une relation émotionnelle respectueuse », il découvrira les « différentes façons » de s’exprimer en tant que garçon ou fille, il saura évidemment comment détruire les « stéréotypes de genre » et sera sensibilisé à « l’impact du sexisme et de l’homophobie ».
 

Les cours d’éducation sexuelle obligatoires apprendront aux ados à « se protéger d’une MST ou d’une grossesse »

 
Entre 12 et 17 ans, le ministre espère qu’ils auront eu leur « première relation amoureuse », ils exploreront en tous cas « les différents aspects du comportement sexuel ». Ils apprendront également à régler les « problèmes qui peuvent survenir dans une relation amoureuse », ils sauront que les relations sexuelles doivent être « sûres et basées sur un consentement mutuel », mais ils sauront également utiliser les préservatifs et la contraception et auront acquis « les compétences nécessaires pour se protéger des MST ou de la grossesse ». Notons donc qu’on se protège de la même manière d’une MST et d’une grossesse…
 
Monic Tremblay, de l’association Parent Alert qualifie le programme de « dangereux », parce qu’il enseigne à des enfants ce qu’ils ne sont pas prêts à entendre ou à faire. « Ce programme vat-il protéger les enfants contre les agresseurs sexuels comme le prétend la présentation, ou va-t-il les transformer en agresseurs sexuels ? », interroge-t-elle. Monic Tremblay craint en effet que le programme ne rende les enfants plus disponibles aux agresseurs en les « sexualisant » et en leur apprenant à « consentir » aux pratiques sexuelles. « Nous devons protéger les enfants et refuser qu’ils soient hyper-sexualisés », insiste-t-elle.
 

Le Québec impose des cours d’éducation sexuelle que les parents n’ont pas le droit de refuser

 
De son côté, la vice-présidente de l’association des parents catholiques, Marie Bourque, s’inquiète de la place que prend le gouvernement dans l’éducation sexuelle des enfants, a fortiori lorsque celui-ci refuse aux enfants le droit de na pas assister aux cours.
 
Le ministre compte sur les enseignants en place pour dispenser cet enseignement, mais les professeurs sont autorisés à faire intervenir des « spécialistes », organisations, ou services sociaux.
 
Les organisations homosexualistes ou favorables à l’avortement se feront un plaisir de se porter volontaires. Les parents auront du mal à contrebalancer un enseignement qui serait contraire à leurs valeurs, puisque le ministère considère que les rôles de l’école et de la famille sont « complémentaires » sur la question de l’éducation sexuelle. Il n’envisage donc pas qu’ils puissent y être totalement opposés.
 

Les enfants sont visés dès 5 ans dans les écoles par les cours d’éducation sexuelle obligatoires

 
Pour l’instant, il s’agit d’un programme pilote qui sera testé sur de 8.200 « cobayes », dans 15 écoles différentes, depuis la maternelle jusqu’à la dernière année du lycée. Si l’expérience est concluante, le programme sera « obligatoire dans toutes les écoles québécoises » dès la rentrée 2017. Ce programme intervient sept ans après l’instauration d’un cours obligatoire « culture éthique et religieuse » qui se prétend « laïque et neutre » mais que ses opposants accusent de diffuser une propagande relativiste et favorable à l’idéologie du genre.
 
Le député conservateur de l’Ontario Monte McNaughton accuse le gouvernement du Québec de virer à la « dictature » et de détruire la liberté religieuse pour obliger la population à adhérer aux « valeurs » qu’il a définies. « Ce sont les parents qui savent ce qui est le mieux pour leurs enfants, et non pas un gouvernement, l’Etat ou des hommes politiques », a-t-il déclaré. Et de mettre en garde : ce que le Québec fait aujourd’hui, l’Ontario pourra le faire demain.
 

Béatrice Romée