Une enseignante chrétienne licenciée pour avoir critiqué les leçons LGBT enseignées à son fils gagne en appel

Enseignante Chrétienne Licenciée LGBT
 

Kristie Higgs, étant chrétienne, avait critiqué en 2019 sur Facebook le transgenrisme et l’éducation sexuelle LGBT imposés à son fils par l’école primaire de l’Eglise d’Angleterre où elle l’avait inscrit. Elle avait été pour cette raison licenciée de son poste d’enseignante à l’Ecole Farmor de Fairford, dans le Gloucestershire pour faute grave. Parmi les motifs de licenciement figuraient une « discrimination illégale », un « usage sérieusement inapproprié d’un réseau social » et des « commentaires sur internet pouvant jeter le discrédit sur l’école et nuire à sa réputation ».

 

Licenciée et comparée aux Nazis

Elle s’était opposée sur Facebook à l’introduction par l’école de l’Eglise d’Angleterre de livres promouvant l’identité transgenre, et avait encouragé sa famille et ses amis à signer une pétition contre l’éducation sexuelle à l’école primaire. Elle avait subi un long interrogatoire durant lequel il lui avait été dit que sa conviction chrétienne, telle qu’elle l’exprimait dans ces messages, était comparable aux opinions des « extrémistes d’extrême droite pro-nazis ». Elle avait naturellement contesté son licenciement, mettant en cause la « discrimination » et le « harcèlement » dont sa foi chrétienne était victime mais un jugement du tribunal de l’emploi l’avait confirmé en octobre 2020.

 

La liberté d’exprimer sa foi chrétienne est un droit

Près de trois ans plus tard, après une longue procédure britannique marquée par des récusations de juge, la cour d’appel de Londres, en la personne du juge Jennifer Eady, lui a donné raison en ces termes : « La liberté de manifester une croyance (religieuse ou autre) et exprimer des opinions liées à cette croyance sont des droits dans toute démocratie, que cette croyance soit populaire et majoritaire ou non, même si l’expression peut offenser quelqu’un ». Le juge a critiqué le premier jugement et renvoyé le cas pour un nouveau jugement, ce qui force Kristie Higgs à attendre encore réintégration et indemnisation. Le Christian Legal Centre, qui la soutient a salué le « courage » du juge Jennifer Eady et ajouté « Kristie a été punie en 2019 à cause du climat de haine et d’intolérance inoculé dans notre système d’éducation par Stonewall et d’autres groupes de pression LGBT ».

 

Un coup d’arrêt à l’empire LGBT ?

Stonewall est un nom essentiel dans la mémoire arc-en-ciel des activistes LGBT. A l’origine, il s’agit d’une descente de police dans un bar gay de New York en 1969, qui a donné lieu à des émeutes dont la communauté LGBT se montre aujourd’hui très fière : en sont sortis le front de libération Gay et la première Gay Pride, avec les slogans tels que « Gay is good » et « Gay Power ». Le Pouvoir maçonnique et homosexualiste est à l’origine d’une propagande arc-en-ciel croissante, qui a enflé au point de devenir dominante dans les médias, les publicités, et le droit – au point qu’on punit des élèves quand ils constatent qu’il n’existe que deux sexes, et que l’on a licencié l’enseignante chrétienne Kristie Higgs pour s’être opposé sur Facebook à l’embrigadement LGBT de son fils. L’arrêt de la cour d’appel de Londres est-il le signe d’un renversement de jurisprudence ? Il faut l’espérer.

 

Pauline Mille