Les services paramédicaux de Suède réclament du matériel approprié pour pénétrer dans des quartiers musulmans sensibles où la population n’attaque pas seulement la police mais également les ambulances.
 
Le directeur de Ambulansförbundet, Henrik Johansson confiait à un journal suédois : « Ils (les secours) sont visés avec tout et n’importe quoi, des armes à feu aux machettes… Nous ne sommes plus protégés comme nous l’étions avant ».
 
Il exige un accès direct aux informations que détient la police sur les personnes potentiellement violentes et armées, et un équipement adapté.
 
« Certains ambulanciers sont prêts à aller dans ces quartiers sensibles, avec des casques anti-émeutes, des gilets pare-balle, des protège-tibia et bien sûr des masques à gaz. Ils devraient avoir un équipement adapté au travail dans ce genre d’environnement » a-t-il affirmé.
 
Le journaliste lui demandant s’ils désiraient donc plus ou moins le même équipement la police anti-émeutes, il a répondu : « Non, celui des militaires ».