L’Etat socialiste veut protéger les enfants de la fessée (il y en a qui se perdent…)

Etat socialiste protéger enfants fessée
 
Moins d’allocations familiales, plus de temps passé entre les mains de l’Education nationale, et surtout, moins d’éducation parentale : toutes les mesures prises récemment par le gouvernement socialiste remontent peu ou prou vers un même principe, celui du remplacement de la famille par l’Etat. C’est à cette lumière qu’il faut lire la proposition de Laurence Rossignol, secrétaire d’Etat à la famille, qui veut mettre une fin légale aux punitions corporelles pour favoriser une « éducation sans violence ».
 
Les pouvoirs publics ne se contenteraient plus, dans ce système de surveillance et de contrôle qui a déjà gagné de nombreux pays « développés » (18 en Europe), d’intervenir en cas de violences vraies, déjà largement et justement condamnées au titre du droit commun, et plus lourdement lorsqu’elles visent un enfant.
 

Protéger les enfants de la fessée ou de l’Etat socialiste tout-puissant ?

 
Car il n’est pas question de protéger des gamins des coups qui pleuvent de la part de parents indignes : pas du tout. Ce qui est visé, c’est la manière d’éduquer, d’encourager ou d’inculquer des comportements, de faire éviter des actions dangereuses ou que les parents jugent répréhensibles. Parce que l’Etat se charge de tout ? L’Etat et les grands Educateurs dont il est le mandataire.
 
Tous les parents savent que tel enfant réagit mieux à telle punition ; que tel autre en sera traumatisé. Tout est question de vraie bienveillance : savoir connaître le fils ou la fille que l’on aime, et dont on recherche le bien, dans la sécurité de l’environnement familial. Une tape un peu vive, lâchée dans un moment d’énervement, cela vaut toujours mieux qu’une lente descente aux enfers où les parents s’aplatissent devant leur enfant tout-puissant, bardé de droits, persuadé que tout lui est dû.
 
La violence engendre-t-elle la violence ? Eh bien, qu’on cesse de la semer par le refus institutionnel de l’enfant à travers l’avortement, et par des méthodes scolaires qui coupent la parole et laissent les enfants dans le marécage de leurs émotions.