Selon LifeSite, le gouvernement japonais est confronté à un nombre croissant de procès intentés par des victimes de son programme de stérilisation massive inspiré en droite ligne du nazisme qui a privé des dizaines de milliers de personnes de leurs capacités de reproduction sur plusieurs décennies.
On estime qu’entre 1948 et 1996, 25 000 personnes ont été stérilisées par la loi japonaise sur la protection de l’eugénisme, dont 16 500 involontairement, selon des sources gouvernementales. Jusqu’à 60 000 avortements forcés auraient également été pratiqués, sous prétexte de purifier le pays des maladies héréditaires, en particulier des troubles mentaux perçus comme étant d’origine génétique.
La loi a été mise en œuvre pour poursuivre une politique eugénique commencée lors de l’alliance avec l’Allemagne nazie : la loi nationale sur l’eugénisme de 1940 était basée sur la loi nazie de 1933 sur la prévention des maladies héréditaires. A noter, comme l’observait le Business Journal en japonais, que le programme de stérilisation nazi était lui-même basé sur les politiques eugéniques américaines mises en œuvre entre 1907 et la fin des années 1970 qui ont conduit à environ 60 000 stérilisations forcées aux États-Unis…
Le premier procès fut intenté, en janvier, par une femme stérilisée de force en 1972 à l’âge de 15 ans, sous prétexte de « faiblesse d’esprit ». Aujourd’hui, ce sont les médias et le gouvernement eux-mêmes qui recherchent d’éventuelles victimes pour les indemniser – surtout pour parer au scandale.