C’est ce qu’il a demandé devant une cour de Los Angeles, en cherchant à contraindre la petite amie d’un malfrat arménien à activer l’iPhone de ce dernier à l’aide de son empreinte digitale. En l’occurrence, le FBI a gagné. Selon certains experts juridiques, obliger un suspect ou l’un de ses proches à donner accès à des données qui peuvent se révéler très incriminantes pour la personne sollicitée constituerait un témoignage forcé car en fournissant son empreinte digitale, la jeune femme authentifiait par le fait même tout le contenu du téléphone. Cela va-t-il plus loin qu’une perquisition classique, capable elle aussi de révéler des données sensibles ? C’est toute la question.