12 septembre : Fête du Très Saint Nom de Marie

Fête Saint Nom Marie
 

Cette fête existait dès le début du XVIe siècle et fut instituée pour l’Eglise universelle le 25 novembre 1683 par le bienheureux Innocent XI, en action de grâce pour la victoire des armées chrétiennes du roi de Pologne Jean Sobieski et de Charles V de Lorraine contre les forces ottomanes, le 12 septembre 1683 à Vienne. C’est le roi de Pologne lui-même qui avait fait célébrer une messe en l’honneur de la Mère de Dieu et avait invoqué le Nom de Marie. La fête fut d’abord célébrée le dimanche dans l’octave de la Nativité de la Très Sainte Vierge Marie, avant d’être fixée au 12 septembre par saint Pie X.

Le Nom de Marie a été énormément commenté par les Pères et les Docteurs de l’Eglise. Saint Ambroise, s’adressant à la Mère de Dieu, dit : « Votre nom, ô Marie, est un baume délicieux qui répand l’odeur de la grâce ! » Selon saint Ephrem, « le nom de Marie est la clef qui ouvre la porte du Ciel ». On lit aussi cette analyse chez saint Bède le Vénérable : « Marie, en hébreu, signifie étoile de la mer, et en syriaque, maîtresse, noms qui conviennent parfaitement à Marie qui a enfanté le Maître du monde, et la lumière éternelle des siècles. »

La fête du Saint Nom de Marie fut supprimée du calendrier liturgique en 1970, mais elle fut rétablie par Jean-Paul II, pape polonais, le 22 mars 2002. L’invocation du Saint Nom de Marie est un remède puissant, comme nous l’enseigne saint Bernard : « Le nom seul de Marie met en fuite tous les démons » ; on peut réciter le Souvenez-vous, prière rédigée par ce même saint :

« Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge Marie, qu’on n’a jamais entendu dite qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre assistance ou réclamé votre secours, ait été abandonné. Animé d’une pareille confiance, j’accours vers vous, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je viens à vous, et gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds.

« O Mère du Verbe Incarné, ne méprisez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement, et daignez les exaucer. Ainsi soit-il. »