Les feux continuent de ravager le Canada, et les fumées sont parvenues jusqu’à New-York. Son ciel, devenu orange, donne à certains l’impression d’une « ambiance de fin du monde », tandis que les habitants de la petite ville encerclée d’Edson évoquent « un début d’apocalypse »… Tout cela nourrit le discours de Justin Trudeau qui y voit, veut y voir ou veut donner à y voir le symbole criant et menaçant du changement climatique. Seulement, la Gendarmerie royale du Canada a quand même arrêté un certain nombre de pyromanes. Mais les médias canadiens n’en pipent mot.
« Nouvelle normalité » climatique
Les feux se sont même de nouveau intensifiés dans l’ouest du pays, au point que plusieurs milliers de personnes ont reçu l’ordre d’évacuer leurs villages. Dans l’ensemble du pays, 435 feux étaient recensés, dimanche, par le Centre interservices des feux de forêt du Canada, dont 211 toujours hors de contrôle. Plus de 4,6 millions d’hectares de forêts sont partis en fumée depuis le début de l’année. Alors que la moyenne annuelle, ces trente dernières années, est de 2,5 millions d’hectares brûlés. Et nous ne sommes qu’au début de la saison des feux qui s’étend jusqu’en septembre.
Une triste situation dont s’est emparé Trudeau pour servir ses intérêts climatiques et pointer du doigt l’éternel méchant loup : l’homme.
« Chaque année, à cause des changements climatiques, les feux de forêt gagnent en intensité et commencent à se produire là où ils n’ont normalement pas lieu », a-t-il tweeté. Ces feux ravageurs constituent la « nouvelle normalité », a déclaré le ministre canadien de l’Environnement et du Changement climatique, et « prouvent que nous sommes entrés dans l’ère du changement climatique ». La Maison-Blanche n’a pas été en reste : sa porte-parole Karine Jean-Pierre a déclaré que cet événement est « un autre signe inquiétant de la manière dont la crise climatique affecte nos vies ».
Et tous de parler de « la qualité de l’air » que chacun s’avise de peser et de jauger. Et tous de souffler sur les braises et de semer la peur sur un chaos déjà bien réel.
Des feux aussi allumés par des pyromanes
Ainsi, le phénomène aurait sa cause, immense, évidente, sacro-sainte. Rien que de chercher à trouver des causes plus tangibles, on passe déjà pour un complotiste. Seulement, comme le notait LifeSiteNews, la gravité des incendies de forêt a réellement amené les Canadiens à se demander pourquoi ils se sont propagés si rapidement, d’autant plus que bon nombre des zones touchées ne sont généralement pas touchées par des incendies de cette ampleur ou à cette période de l’année.
Il peut y avoir plusieurs explications, plusieurs faisceaux d’indices. Le tout est de n’en négliger aucun. Or aucun grand média canadien n’évoque les récents rapports de police. La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a pourtant arrêté plusieurs incendiaires, accusés d’avoir allumé des dizaines de feux de forêt dans plusieurs provinces, dont la Nouvelle-Ecosse, le Yukon, la Colombie-Britannique et l’Alberta.
Un Albertain, John Cook, a été arrêté, en avril, et accusé de dix incendies criminels. Il avait été également accusé d’avoir incendié l’église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours à Cherry Grove, en Alberta. Un homme de Vancouver a été également accusé d’incendies criminels et il demeure actuellement en liberté jusqu’à son procès. D’autres encore. Le motif de l’allumage n’est jamais clair.
Et au Québec, le Toronto Sun a révélé, bien que peu publié, que la police enquêtait aussi sur de possibles incendies criminels comme cause des feux de forêt dans la province : « Il y a une enquête parce que la cause est suspecte », a déclaré le responsable des médias à la Sûreté de Québec. Les images satellites du département de météorologie du Collège DuPage montrent d’ailleurs, de manière fort intéressante, que, le 2 juin, les incendies qui ont éclaté au Québec, ont tous commencé exactement au même moment.
Pour une politique environnementale radicale au Canada ?
Mais chut… les enjeux climatiques doivent dominer. Absolument tous les grands médias ainsi que « les politiciens menteurs » comme l’a écrit le chef du Parti populaire du Canada, Maxime Bernier, « ne cessent de répéter que le réchauffement climatique en est la cause ».
« Les incendies de forêt au Canada sont la dernière catastrophe climatique coûteuse que les comptes publics ne parviennent pas à saisir », note la Société Radio-Canada. « Le changement climatique augmente les risques d’incendies de forêt dans le pays, disent les experts », atteste Global News.
Et pourtant, les statistiques de la Base de données nationale sur les incendies du Canada le prouvent, les incendies de forêt au Canada n’ont pas arrêté de diminuer ces dernières années, après le pic de l’année 1989. Il faut trouver ailleurs la brusque amplification d’un tel phénomène au demeurant non extraordinaire dans cette région du globe. La foudre aussi déclenche des incendies de forêt, ici, depuis des millénaires… ces derniers font partie du cycle de vie naturel des forêts.
Par ailleurs, il est à noter que tous ces médias aux voix grassement coordonnées portent un lourd collier d’esclave. 1.500 d’entre eux ont reçu près de 61 millions de dollars du gouvernement libéral du premier ministre Justin Trudeau, peu avant les élections fédérales canadiennes de 2021 (en minorité, Trudeau avait dissous la Chambre pour tenter de récupérer une majorité si ce n’est absolue, au moins relative). Sommé de s’expliquer, le ministre du Patrimoine avait alors argué, dans une lettre aux députés, que les subventions visaient à garantir que les lecteurs reçoivent « en temps opportun les informations dont ils ont besoin de leur gouvernement »…
Y aurait-il, à couvert, un ministère de la Propagande ?