Le Forum économique mondial plaide pour la « diversité » sur le lieu de travail : elle rendrait les entreprises plus « compétitives »

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La promotion de l’égalité de genre et des droits spécifiques reconnus aux homosexuels et autres adeptes de pratiques sexuelles « différentes » passe aussi par les mondialistes du Forum économique mondial de Davos. Le site de ce think tank global publiait très récemment une tribune signée Sander van ’t Noordende du groupe Accenture où celui-ci se fait l’apôtre de la « diversité » sur le lieu de travail. L’inclusion tous azimuts apporterait avec elle de nombreux bienfaits pour les entreprises, en les rendant notamment plus compétitives, selon cet analyste.
 
Beaucoup de sociétés ont une politique de diversité simplement parce que c’est « juste », constate avec bonheur l’auteur de cette tribune. Mais il faut croire – on doit croire ! – qu’elles en tirent profit : « Elles récoltent souvent de multiples bénéfices économiques en soignant leur force de travail pour qu’elle soit inclusive et diverse », assure Sander van ’t Noordende, tout simplement parce que cela multiplie « les compétences, les idées, les perspectives ».
 
Pour la première fois de son histoire, le Forum économique mondial a tenu compte de la diversité dans l’emploi en vue de rédiger son rapport annuel sur la compétitivité globale. En 2018, les chiffres prennent en compte le genre, l’ethnie, l’orientation sexuelle, la religion… Un nouvel indicateur aux visées prescriptives, évidemment.
 

Les entreprises les plus compétitives sont celles de la « diversité »

 
On l’aurait deviné : « Les sociétés ouvertes, inclusives et diverses favorisent directement la croissance économique », constate le rapport 2018. L’auteur en tire bien vite le corollaire : « Donc, la discrimination sur le fondement, disons de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre peut avoir une répercussion négative à long terme sur les perspectives économiques. » C’est facile comme de la mécanique !
 
Cela vaut la peine de traduire un paragraphe entier de l’article, afin que vous puissiez constater les étranges glissements de logique que de telles assertions exigent : « L’impact positif de la diversité sur les affaires est multiforme. Par exemple, les sociétés inclusives LGBT+ qui cherchent à attirer et à garder des talents peuvent constater une augmentation des niveaux d’innovations et de leur capacité à fidéliser la clientèle et à renforcer l’image de leur marque. Le rapport du Forum économique mondial (…) constate que Singapour est l’économie la mieux préparée pour l’avenir, mais reste à la traîne par rapport à la Suède sur le plan de la force de travail numériquement compétente. Un facteur permettant de resserrer cet écart pourrait être d’opérer de nouvelles avancées dans la diversité et l’inclusion, afin d’aider à améliorer les niveaux d’innovation. » Qu’a prouvé l’auteur par rapport à l’embauche d’employés homosexuels – car c’est de cela qu’il s’agit ? Rien.
 
L’auteur cite une autre étude, Open for business – parrainée par Accenture – pour assurer que la réussite économique au niveau des villes est corrélée avec une politique d’inclusion « LGBT+ » (expression de combat visant à normaliser tous les comportements sexuels au défis de la loi naturelle), inclusion qui serait un « dénominateur commun » aux grandes villes de premier plan affichant « une forte empreinte économique globale ». De là à affirmer qu’il existe une relation de cause à effet il y a un pas. Quid du soutien mutuel des très grandes sociétés multinationales qui toutes, ont adopté des politiques de soutien aux « minorités sexuelles » ?
 

Le Forum économique mondial inclut la diversité, l’ouverture, l’inclusion dans son évaluation de la compétitivité

 
Pour Sander van ’t Noordende – lui-même ouvertement homosexuel, on s’en serait un peu douté – l’explication est simple : « Les individus qui travaillent dans des environnements ouverts, divers et inclusifs ont généralement de meilleurs résultats, parce que chaque individu peut amener son soi authentique sur son lieu de travail. Ce n’est que lorsque les collaborateurs sont à l’aise dans leur environnement de travail que leur société va en tirer les meilleurs résultats possibles. » Par ailleurs, les sociétés doivent également tenir compte de leurs parties prenantes : actionnaires, clients, sociétés alliées, etc., qui sont elles-mêmes « diverses » : « Les organisations doivent refléter la diversité de l’écosystème où elles opèrent afin de maximiser leurs relations avec chaque partie prenante. »
 
Est-il en train de nous décrire le fonctionnement en réseau de sociétés qui ont un parti pris idéologique de soutien à la nouvelle idéologie du genre et à sa tyrannie ?
 

La diversité dans le monde du travail exige d’ouvrir des places aux femmes et aux minorités

 
L’auteur détaille également les « 40 facteurs qui ont la plus grande influence sur l’avancement », et qui reposent sur l’audace du leadership, l’action globale et un environnement d’autonomisation (pardon pour le jargon). Ce sont des facteurs qui selon van ’t Noordende favorisent à la fois l’avancement des femmes et celui des professionnels qui revendiquent leur refus de respecter la moralité sexuelle traditionnelle. Les femmes ont alors cinq fois plus de chances d’atteindre un poste de direction, et les homosexuels trois fois plus de chances (alors même qu’ils représentent une petite minorité par rapport aux femmes).
 
L’objectif d’Accenture – qui rejoint celui de l’ONU dont la campagne « HeForShe » vise à rendre de plus en plus interchangeables les hommes et les femmes dans le domaine professionnel – est d’arriver à une « force de travail égale » : la société nationale s’est engagée à avoir une force de travail équilibrée sur le plan du genre d’ici à 2025. En clair : 50 % de femmes. Sachant qu’il va falloir aussi promouvoir toutes les minorités, on se demande quelle place restera pour les gens ordinaires…
 
Une chose est sûre en tout cas : c’est à cela que travaillent les sociétés les plus puissantes, et ceux qui dans leurs groupes de réflexion à l’échelle globale prétendent dessiner l’avenir.
 

Jeanne Smits