Alors que l’occupation d’universités et autres « Sciences Po » se multiplient dans différentes parties du monde occidental – France, Etats-Unis, Royaume-Uni, Italie… – pour protester contre le conflit israélo-palestinien, selon un modèle qui rappelle l’uniformité des manifestations « Black Lives Matter » en 2020, une intéressante information via Newsmax vient nous apprendre que la police américaine témoigne de la présence d’« agitateurs professionnels » sur un campus évacué la semaine dernière à Columbia University, dans l’Etat de New York. L’affaire de Gaza est visiblement mobilisée à des fins politiques et la propagande est de la partie…
Deux responsables de la police de New York city, John Chell et Kaz Daughtry ont affirmé au média que les « agitateurs professionnels », étrangers à l’université, ont été présents sur le campus de Columbia « depuis le premier jour » des manifestations. « Nous n’allons pas donner de noms. Notre bureau du renseignement connaît leurs identités. Et quand nous aurons fait le tri parmi toutes les arrestations, nous établirons une différence entre les étudiants et ceux qui ne le sont pas », a déclaré Daughtry, commissaire délégué aux opérations.
L’occupation de Columbia University a permis d’identifier des « agitateurs professionnels »
Il accuse lesdits intervenants étrangers à l’université d’avoir « radicalisé » les étudiants et assure que la police a trouvé des documents à l’intérieur de leurs tentes sur l’art de la « protestation professionnelle ».
L’intervention policière a eu lieu mardi soir de la semaine dernière, à la suite d’une demande de la direction de Columbia University en vue de l’évacuation de la « Hamilton Hall » occupée par des pro-Palestiniens, responsables de nombreuses dégradations selon la police.
Gaza : la police de New York déloge des manifestants très organisés
Les manifestants avaient reçu le soutien d’un professeur qui s’était dit « fier » de leurs actions, au grand dam de la police. Celle-ci dénonce les « propos haineux et grossiers » et la présence d’« infiltrés » sur le campus, ainsi que les actions comme la « barricade des portes » des locaux occupés, y compris les issues de secours, au mépris du risque pour la vie des étudiants – notamment dans les dortoirs – et des manifestants.
Toutes les caméras de surveillance ayant été endommagées par les manifestants, la police a envoyé des drones en vue d’une « évaluation tactique » avant son intervention. John Chell, chef des patrouilles de la police de New York, commente : « Quel étudiant ferait cela ? Il a bien fallu qu’un professionnel donne la consigne. »