Bernie Sanders, George Soros : l’alliance du socialisme et de la haute finance pour un nouvel ordre économique mondial

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L’ombre de George Soros rôde autour de Bernie Sanders.

 
Le socialiste autoproclamé et candidat à la primaire démocrate en vue de l’élection présidentielle américaine Bernie Sanders se définit lui-même comme un guerrier qui combat le 1 % des plus nantis au monde, en particulier les banquiers et les milliardaires. Or, les journalistes de Breitbart News ont découvert que la politique économique de Bernie Sanders a été définie par des experts entretenant d’étroites relations avec le multimilliardaire George Soros. Dans ces conditions, comment croire le programme économique du candidat qui veut précisément s’en prendre à la fortune des milliardaires tout en fricotant avec les bailleurs progressistes tels le spéculateur philantrope George Soros ou encore Bill Gates ? La « bande à Rothschild » soutiendrait-elle la révolution socialiste ?
 

Haute finance et socialisme main dans la main

 
L’entourage de ce socialiste, c’est bien le milieu de la haute-finance. En 2011, Bernie Sanders a réuni un « groupe consultatif d’experts » pour aider à élaborer une loi de réforme de la Fed, à la suite de l’audit du système bancaire central voulu par le Congrès. Son groupe était truffé d’économistes liés à George Soros. L’un d’entre eux, Joseph Stiglitz, prône un nouvel ordre économique mondial qui ne soit plus dominé par les Etats-Unis, un autre est l’un des principaux partisans de la thérapie du choc dont la Pologne et la Bolivie ont déjà fait les frais. Il s’agit de Jeffrey Sachs.
 
Au mois de juillet de l’année dernière, Bernie Sanders réunissait un nouveau groupe dont les participants gravitaient également dans la nébuleuse du milliardaire d’origine hongroise. Leur mission ? Conseiller le Sénat américain sur les crises liées à la dette – celle de la Grèce en particulier.
 

Nouvel ordre économique mondial et thérapie du choc

 
Le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz est impliqué dans de nombreux projets et siège aux comités de nombreuses organisations de Soros, dont l’Open Society Foundation. C’est notamment lui qui a participé à la définition de la « 3e voie », théorie économique qui rappelle le fascisme dans sa dimension économique et selon laquelle « les grandes entreprises seraient propriétaires de l’économie (comme dans le capitalisme), alors que l’Etat tout-puissant l’administrerait (comme dans le socialisme) », selon le résumé de Discover the Networks, sorte d’annuaire politique de la gauche américaine.
 
Quant à l’économiste Jeffrey Sachs de l’université de Columbia, père de la doctrine économique de la thérapie du choc et également lié à George Soros et à Joseph Stiglitz, il est membre de l’Institut pour une nouvelle pensée économique (INET), financée par une donation quinquennale de 25 millions de dollars de George Soros, toujours lui.
 
Selon le Wilson Center, cette thérapie du choc va de pair avec des effets que l’on peut constater là où elle a été appliquée, en Russie et en Amérique latine : érosion du pouvoir législatif, démultiplication du pouvoir exécutif qui gouverne par décrets. Le pouvoir de l’Etat en perd de sa légitimité démocratique et ses capacités fiscales sont sapées : à long terme, la déstabilisation du système politique est en vue. On l’a vu à travers des changements constitutionnels majeurs, un recours accru à l’état d’urgence et pour résumer, des processus révolutionnaires qui aboutissent à un bouleversement des systèmes politiques en place dans les démocraties récentes.
 
La liste est encore longue de tous ceux qui gravitent autour de Sanders tout en entretenant des liens avec ceux qui ont pour objectif la financiarisation du monde. Robert Johnson, économiste et directeur du Soros Fund Management, Jane D’Arista, ancien professeur de droit à l’Université de Boston et membre du comité du l’Institut de politique économique (EPI) financé par Soros, sont autant de noms que l’on retrouve dans les groupes consultatifs d’experts réunis par Sanders.
 

Bernie Sanders et George Sanders : l’alliance pour le socialisme mondial

 
Pour ce socialiste, la recette pour lutter contre « l’inégalité économique » consiste à obliger les multimilliardaires et les multinationales à payer équitablement leurs impôts – bien renforcés – en supprimant les paradis fiscaux et autres échappatoires qui ne profitent qu’à ceux-ci. C’est pour étendre les programmes de protection sociale, selon Sanders. Mais comment croire que ce programme révèle les véritables intentions de ses promoteurs eu égard aux liens qu’ils entretiennent avec la haute finance ?
 
La seule explication est que les vrais socialistes et la haute finance sont main dans la main, au service d’un même objectif de socialisme global. Ce n’est pas un paradoxe, mais une donnée de l’histoire. La collusion de la haute finance avec l’URSS, en son temps, était une réalité, celle de la tenaille par laquelle le communisme et le grand capitalisme maintenaient leur double pression sur le monde.
 

Nicklas Pélès de Saint Phalle