Grand froid : un petit âge de glace annoncé par des scientifiques

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Alors qu’une vague de froid polaire frappe les Etats-Unis et qu’il ne fait pas particulièrement chaud en France, les sectateurs du réchauffement climatique tentent d’expliquer que c’est celui-ci qui est à l’origine de la chute des températures. Mais une autre prédiction est venue brouiller les pistes. C’est même un petit âge de glace, semblable à celui que l’Europe a connu – pour son malheur – entre 1645 et 1715, qui est annoncé par des mathématiciens de l’université de Northumbria. Les calculs de ces scientifiques ne sont pas purement abstraits : ils se fondent sur l’activité solaire, puisque l’énergie magnétique de notre étoile varie selon une périodicité assez bien connue. Ils s’attendent à l’apparition prochaine du phénomène du « minimum de Maunder », associé à une petite activité des taches solaires – et au grand froid.
 
Le modèle mathématique élaboré par l’équipe sous la direction de Valentina Zharkova prévoit une chute des températures à partir de 2021, alors que deux cycles contraires concernant deux couches solaires, l’une à la surface, l’autre dans les profondeurs de ses zones de convection, exerceront des influences contraires, s’annihilant mutuellement entre 2020 et 2030. Le cycle suivant, de 2030 à 2040, devrait aggraver la situation avec une réduction significative de l’activité solaire – jusqu’à – 60 %, comme ce fut le cas à partir de 1645.
 

Le grand froid ne serait donc pas dû… au réchauffement !

 
Le modèle est d’une précision exceptionnelle dans sa prise en compte des irrégularités constatées dans les pulsations du soleil, d’une période de 11 ans.
 
Les mathématiciens de l’université de Northumbria ont vérifié leurs calculs par rapport aux observations réalisées à l’Observatoire solaire de Wilcox en Californie, travaillant à partir des données relevées entre 1976 et 2008 pour réaliser leurs prédictions qui se sont révélées d’une exactitude sans précédent, notamment en ce qui concerne le nombre moyen de taches solaires.
 
Le Dr Zharkova n’est en rien une « climato-sceptique » puisqu’elle croit au réchauffement climatique d’origine anthropique : elle espère que le refroidissement induit par l’activité solaire permettra de compenser, et mieux, le réchauffement, « donnant à l’humanité et à la terre 30 ans pour régler la question de notre pollution ».
 
On peut aussi voir les choses dans l’autre sens : si par hasard le réchauffement, et le réchauffement d’origine anthropique existaient, ils seraient providentiels, permettant à l’humanité de ne pas souffrir des conséquences désastreuses d’un refroidissement, synonymes par le passé de famines et d’un certain repli culturel par rapport aux époques plus chaudes comme celle du Moyen Age.
 

Des scientifiques annoncent un petit âge de glace

 
Ces annonces se doublent d’une autre prédiction, celle de David Dilley, l’ancien météorologue de la National Oceanic and Atmospheric Administration (la très alarmiste NOAA américaine), aujourd’hui PDG de Global Weather Oscillations, qui prévoit des hivers beaucoup plus intenses en raison d’une combinaison de facteurs climatiques « dangereux ».
 
Selon lui, la Terre sera entrée d’ici à 2019 dans un cycle de refroidissement naturel de 120 ans qui se produit en moyenne tous les 230 ans, et qui contrera la tendance au réchauffement. Il tient notamment compte de la baisse de l’activité solaire entre 2020 et 2053 et y ajoute l’effet des forces gravitationnelles de la Terre, de la lumière du Soleil, bien connu selon lui sur le plan scientifique. Pendant les périodes où la Terre est plus proche du Soleil il fait logiquement plus chaud ; le refroidissement se produit lorsque l’orbite s’éloigne.
 
A alarmisme, alarmisme et demi ?
 
On pourrait le dire, puisque la chaleur est précisément ce qu’il faut pour permettre le développement végétal et qu’il n’y a pas de meilleur engrais que le CO2, comme le savent les jardiniers adeptes des serres. Et que les herbivores en dépendent absolument.
 

Scientifiques et mathématiciens se penchent sur l’activité solaire et sa vraie influence sur le climat

 
Peut-on lutter contre le grand froid ? On imagine mal comment. D’un autre côté, les prédictions des « froidistes » comme des « chaudistes » ne constituent pas des sciences exactes.
 
L’alarmisme réchauffiste, s’il se révèle inutile, a d’autres inconvénients plus graves en un sens puisqu’il s’en prend à l’homme lui-même. Qu’on arrête donc au moins d’accuser celui-ci et de chercher à réduire son activité indispensable à la survie et à la longévité de ces milliards d’êtres humains qui dépendent de l’énergie pour obtenir le minimum vital !
 

Anne Dolhein