Panique dans l’arc-en-ciel. La principale organisation britannique de Girl Guides, l’association Girlguiding, qui compte 300.000 guides et louvettes âgées de 4 à 18 ans, vient d’annoncer qu’elle n’accepterait plus que des filles. Cette « décision difficile » a été prise « le cœur lourd ». Il s’agit d’une inversion radicale de la politique « d’inclusion » officialisée en 2017, et qui avait conduit, en 2018, malgré les protestations véhémentes de 224 cheftaines, à exclure plusieurs d’entre elles qui avaient refusé la promiscuité filles – garçons transgenre dans les douches. L’associations précise cependant que les garçons transgenres déjà inscrits chez les guides et les louvettes ne seront pas exclus : en l’absence de collecte systématiques des données, elle ignore d’ailleurs combien ils sont. Les patronnes de Girlguiding n’ont pris leur décision difficile que contraintes et forcées par… la loi. La Cour suprême britannique a en effet constaté officiellement dans un arrêt que le sexe d’une personne est déterminé par la biologie. Cette décision s’applique désormais partout, écoles, hôpitaux, associations, clubs sportifs. Une remarque en passant : les scouts britanniques n’ont connu aucune péripétie analogue avec des filles qui se feraient passer pour des garçons, et cela en dit long sur la transidentité.