C’est ce qui ressort d’une procédure engagée par « Students for Fair Admissions » (Etudiants pour le recrutement équitable) qui a eu accès aux données d’une étude interne à l’université d’Harvard montrant qu’en 2013, elle avait mis en place des critères permettant de diminuer les chances des Américains asiatiques.
Pour contrer l’excellence de leurs notes lors des tests et des examens et leurs non moins excellent résultats dans les activités extrascolaires, Harvard leur donnait systématiquement des évaluations moins bonnes pour les critères subjectifs tels « la personnalité positive », le fait d’être « très respecté » ou l’amabilité.
L’analyse des données portant sur 160.000 candidats montre qu’un homme américain asiatique ayant 25 % de chances d’être recruté aurait eu 35 % de chances s’il avait été blanc, 75 % s’il avait été hispanique, et même 95 % s’il avait été noir.