Il y a quelques jours, un second député de l’Ukip (United Kindgom Independence Party) était élu à la Chambre des communes. Un coup très dur pour le Premier ministre David Cameron, mais au-delà, pour toute la classe politique britannique.
Au Labour comme chez les Conservateurs plusieurs se rendent compte que les deux grands partis de gouvernement sont mis hors-jeu.
Pour le député du Labour David Lammy, son parti est « culturellement à la dérive », pour son collège conservateur, David Davis les électeurs ont rejeté l’« establishment ».
Tous les espoirs sont désormais du côté du parti europhobe et anti-immigration, à six mois des élections générales en Grande-Bretagne.
Cameron tente de récupérer la question de l’immigration
La pression populaire fait donc prendre des mesurettes ridicules à David Cameron qui s’est faussement emparé du problème de l’immigration depuis la menace Ukip se précise.
Selon le Sunday Times, Cameron envisagerait effectivement d’interdire aux migrants européens de bénéficier d’allocations, de crédit d’impôts, de l’allocation logement ou de logement social pendant au moins deux ans.
Quelle réaction des électeurs de l’Ukip ?
Un minuscule pansement qui ne risque pas de convaincre beaucoup d’électeurs puisque le Ministre de l’Intérieur Theresa May affirme par ailleurs ce week-end que le gouvernement a abandonné son ambition de réduire l’immigration en dessous de 100.000 entrées par an. Et que le principal problème des Britanniques de souche est l’immigration extra-européenne.