Avec l’immigration, la Suède tombe au niveau de l’Albanie

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Voilà cinquante ans, quand Valéry Giscard d’Estaing fraîchement élu président de la République prit la Scandinavie pour modèle de sa « société libérale avancée », la Suède était connue pour l’amour libre et l’Etat providence, mais c’était un pays riche, au système de santé et d’éducation prospère, jouissant d’une sécurité exceptionnelle et d’une grande homogénéité ethnique, de type nordique prononcé. Plus rien de tel aujourd’hui. Le premier ministre Olof Palme a lancé dans les années 1970 une « politique d’immigration volontariste » qui s’est accentuée avec la guerre en Yougoslavie et dont les effets se sont aggravés dans les années 2000. Aujourd’hui, les conséquences en sont catastrophiques à tous égards. 26 % des Suédois sont nés à l’étranger, ou nés de deux parents nés à l’étrangers. L’islam progresse à pas de géants, moins de 60 % des Suédois se disent encore chrétiens. Cela se traduit aussi par une baisse du niveau scolaire et de l’économie. Mais le plus immédiatement inquiétant est l’insécurité. La Suède détient en la matière de tristes records : âge moyen des délinquants graves le plus bas de l’UE, taux de meurtres par gangs le plus élevé, banlieues interdites pires qu’en France – le gouvernement s’est même décidé à y faire opérer l’armée pour ramener le calme. Cerise sur le gâteau, en ce qui regarde les meurtres par armes à feu, la Suède a le deuxième taux le plus élevé d’Europe, derrière l’Albanie, mais devant la Bosnie-Herzégovine et la Moldavie.