L’Italie est le lieu d’une bataille déterminante pour l’avenir de l’Europe. Les mensonges entretenus par les élites depuis que l’invasion a commencé en 2014 éclatent au grand jour, provocant une insurrection populaire qui engendre une certaine réaction des autorités, dans la plus grande confusion.
Tout fait de l’Italie l’un des principaux points stratégiques de l’invasion de l’Europe par les migrants. Sa situation géographique : elle est toute proche de l’Afrique, et la route des Balkans est à demi fermée depuis l’accord de 2016 avec la Turquie. Sa couleur politique : le premier ministre Paolo Gentiloni incarne parfaitement le centre gauche mondialiste, atlantiste et européiste. Sa fragilité économique, qui la rend souple aux désirs de la haute finance et des institutions internationales. La présence à Rome enfin d’un pape altermondialiste fanatique de « l’accueil » des migrants sans frontières. En prime, une natalité très faible fait de l’Italie un pays moribond du point de vue démographique et un boulevard pour l’invasion. 85 % des migrants officiellement arrivés en Europe depuis le premier janvier et recensés par l’organisation internationale pour les migrations sont passés par l’Italie.
L’Italie, porte de l’Europe pour l’invasion, refuse toute aide
C’est pourquoi le groupe de Višegrad, qui comporte la Pologne, la Hongrie, la Tchéquie et la Slovaquie, a proposé son aide à Rome pour bloquer la route méridionale de l’invasion des migrants, comme il l’a fait en 2016 avec l’Autriche, ce qui a permis de couper la route orientale, le flux venant de Grèce. Il a proposé par lettre au président du Conseil italien de contribuer financièrement à la surveillance de la frontière méridionale de la Libye, à l’entraînement des garde-côtes libyens et la création hors d’Europe de ce qu’on appelle des « hot spots ». Ce sont des camps de tri pour migrants permettant de séparer les faux réfugiés des vrais – Macron avait fait une promesse analogue pendant la campagne présidentielle. Paolo Gentiloni l’a pris de très haut dans son refus : « Nous n’avons pas de leçons à recevoir ». Il faut dire qu’il se sent un peu seul. En dépit des menaces adressées aux gouvernements d’Europe centrale, Bruxelles est impuissante à imposer sa politique des quotas. Et, en juillet, l’Autriche a menacé l’Italie de déployer son armée à leur frontière commune pour bloquer les migrants illégaux.
L’Europe bataille contre les populistes, pas contre les migrants
Les élites qui organisent l’invasion de l’Europe sont en train de perdre la bataille de l’information. Dès le début en 2014 de ce qui fut appelé la « crise des migrants », les « populistes » et l’« extrême droite » ont remarqué que les prétendus réfugiés étaient en grande majorité des hommes jeunes, migrants économiques, dangereux à bien des égards. Les médias et les politiques l’ont nié mais toutes ces vérités ont été établies depuis. Dès le 24 septembre 2015 le Monde reconnaissait par exemple que, selon les statistiques officielles de l’ONU, 72 % des migrants étaient des hommes. Les agressions sexuelles de la Saint Sylvestre à Cologne mettaient au jour deux phénomènes : les crimes sexuels des migrants, et le mensonge d’Etat destiné à cacher ce crime, décidé au plus haut niveau politique, et appliqué par la police, la justice et les médias. Depuis, les statistiques allemandes établissent sans ambiguïté la surcriminalité des migrants en Allemagne. Ajoutons, ce n’est pas un détail, même si c’est statistiquement moins important, que des migrants ont été impliqués dans des attentats terroristes en Allemagne, en Belgique et en France.
Le mensonge sur les migrants a commencé à s’effondrer
De même a-t-il été établi que la plupart des migrants ne sont pas de vrais réfugiés et qu’ils n’ont pas droit à l’asile. Nombre d’entre eux ne viennent même pas d’un pays en guerre. Sans doute une forte proportion des migrants enregistrés en Europe avaient-ils un passeport syrien. Mais dès 2015, les autorités allemandes, qui ne font pourtant pas mystère de leur immigrationnisme, estimaient à au moins trente pour cent la proportion de « faux Syriens » parmi les migrants. Plus tard, l’hebdomadaire de gauche mondialiste Courrier International publiait en novembre 2015 un reportage sur le « businesse des vrais faux passeports syriens », en vente libre en Turquie. Des informations concordantes venues d’Allemagne indiquaient en outre que des Syriens jouissant d’une aide officielle du gouvernement fédéral retournaient au pays pour les vacances.
En Italie, les migrants ne sont pas des réfugiés
Quoi qu’il en soit, sur les 181.436 migrants arrivés par voie de mer en Europe via l’Italie en 2016 et recensés par l’ONU, 4.808, soit 2,65 % ont obtenu le statut de réfugié, 18.979 ont obtenu le droit de faire appel pendant un an (statut de « protection humanitaire ») et 12.873 ont obtenu une « protection subsidiaire ». En somme, dans un système hyper-laxiste, seuls 20 % des migrants arrivés et recensés (on ne parle pas des clandestins) ont été considérés comme ayant de près ou de loin une petite chance de remplir les conditions de l’asile. Les nouveaux migrants d’Italie ne sont pas des réfugiés. Ce fait devient si flagrant que le ministre de l’intérieur français vient de juger urgent de faire le tri entre vrais et faux réfugiés pour « sauver le droit d’asile ».
Bataille de l’information, bataille de la submersion
Les migrants débarqués en Italie avaient d’ailleurs conscience eux-mêmes de leur véritable statut, puisque la moitié d’entre eux a disparu dans la nature peu après l’arrivée sans même commencer la procédure de demande d’asile. Et comme moins de 5.000 reconduites à la frontière ont eu lieu en Italie en 2016, cela signifie que 175.000 allochtones venus du Sud s’y sont installés, pour la plupart clandestinement.
Cela s’ajoute à des décennies de laxisme, et si la bataille de l’information est en passe d’être gagnée, la bataille de la submersion est en voie d’être perdue : des années de mensonge cumulées ont permis aux élites mondialistes de commencer victorieusement l’invasion de l’Europe. Aussi l’Italie, prise entre l’implosion démographique et l’explosion migratoire, est-elle en danger de mort à très court terme.
Le peuple d’Italie combat l’invasion des migrants par des bombes
C’est pourquoi la population est entrée dans une sorte d’insurrection
qui inquiète le gouvernement Gentiloni. Il giornale, quotidien de centre droit, a consacré un grand papier le 31 juillet à ce qu’il appelle la « guerra civile ». Et il dresse une carte d’Italie des attaques à la bombe (artisanale le plus souvent) perpétrés contre des centre d’accueil de migrants. De Turin à Tarente, nulle région n’est épargnée, ni la Vénétie, ni le Latium, ni la Calabre ni la Sardaigne. Le phénomène, commencé en 2015, s’est accentué en 2016 et s’accélère encore. La population autochtone de l’Italie a une réaction de désespoir contre l’invasion et les exactions des migrants. Ce n’est pas une guerre civile mais une guerre étrangère. Aussi Gentiloni, quoiqu’immigrationniste forcené, se trouve-t-il forcé de faire la part du feu et a-t-il suggéré à Bruxelles d’instaurer un « code de bonne conduite » pour les ONG qui aident les migrants à passer en Europe. Ce code comprend notamment l’interdiction pour les navires humanitaires d’entrer dans les eaux territoriales libyennes et l’obligation d’accueillir la police judiciaire spécialisée dans le trafic d’êtres humains.
Ces ONG humanitaires en cheville avec les passeurs de migrants
C’est en application de ce code que l’Italie vient d’arraisonner le Juventa, navire de l’ONG allemande Jugend Rettet (sauver l’enfance). Selon le Corriere della Sera, un policier infiltré à bord a pu établir, après des semaines de présence, et avec de nombreuses photos, que les « volontaires humanitaires » s’abouchaient avec des passeurs pour acheminer en Italie des Maliens, Nigérians et Syriens. L’accord, dont le contenu financier reste à mesurer, allait très loin : après l’embarquement des migrants, auquel le Juventa servait ainsi de taxi des mers, l’embarcation des passeurs était remorquée par Jugend Rettet jusqu’à la côte libyenne, de sorte qu’elle puisse être réutilisée quelques jours plus tard.
Un bateau pour défendre l’Europe
C’est dans ce contexte de complicité avérée des ONG avec les passeurs pour l’acheminement illégal des migrants vers l’Europe que l’ONG Defend Europe, composée d’identitaires Italiens, Allemands et Français, a affrété un bateau, le C Star, pour empêcher ce trafic. Il s’est donné pour mission de pister le navire suspect Aquarius, affrété par SOS Méditerranée et Médecins sans frontières, et, devant la faillite volontaire des Etats, de repousser les bateaux chargés de migrants illégaux. Naturellement, les polices maritimes européennes et nord africaines lui font les pires ennuis, de Suez à la Grèce. En Tunisie, ce sont les pêcheurs que l’on instrumentalise contre lui. Il est désigné à l’attention du public comme « raciste » (Orange parle même de « navire d’extrême droite ») et l’intention qui lui est prêtée de forcer des embarcations croisant dans les eaux internationales à regagner les eaux territoriales libyennes décrite comme « illégale selon le droit maritime international ». Et les « organisations humanitaires » dénoncent cette mission comme un « coup de publicité potentiellement dangereux ». Dangereux pour elles, puisque le C Star menace leur trafic, qui a tout de même réussi à acheminer plus de cent mille migrants clandestins en Italie au premier semestre.