Des investisseurs font pression pour une politique pro-LGBT

investisseurs pression politique pro-LGBT
 
Une vingtaine d’investisseurs institutionnels – autant de groupes qui assurent « peser » plus de 210 milliards de dollars – ont envoyé une lettre à quelque 70 sociétés multinationales pour leur demander de mettre en œuvre des politiques pro-LGBT dans l’ensemble des pays où elles sont implantées. La pression est pécuniaire, sans complexes, et le message simple : ne le faites pas, et vous n’aurez pas notre argent.
 

Investisseurs pro-LGBT pour défendre leurs intérêts…

 
Ils assurent veiller à leurs propres intérêts, puisque « de nombreuses études ont indiqué que les compagnies soucieuses de l’avenir et qui minimisent l’impact social et environnemental négatif de leur activité permettent de faire de meilleurs investissements sur le long terme ».
 

D’Amazon à Walt Disney : “gay-friendly”

 
Reconnaissant qu’Amazon, American Express, Apple, Boeing, Coca-Cola, FedEx, Goldman Sachs, IBM, Microsoft, Starbucks, Visa, Walt Disney… et beaucoup d’autres font le nécessaire pour respecter l’égalité de traitement, de formation, de salaires, d’avantages sociaux pour tous, les signataires voudraient voir une même « sagesse » présider aux activités de ces sociétés hors des Etats-Unis.
 
Les multinationales n’auraient qu’à y gagner, en assurant aux LGBT un environnement de travail sûr et tranquille, à l’abri de la discrimination et même de la haine, surtout si celles-ci sévissent en dehors de leur lieu de travail. Sans compter que « des politiques fortes en faveur des LGBT sur le lieu de travail peuvent réduire l’exposition aux poursuites judiciaires ».
 

Pression politique pro-LGBT et questionnaire inquisitorial

 
Les 70 multinationales sollicitées sont invitées à répondre à un long questionnaire où elles sont notamment sommées de dire comment elles aident leurs employés à « contourner » l’interdiction de faire entrer leur partenaire de même sexe dans les pays où cela demeure illégal, si elles font pression sur les gouvernements de tels pays, et si elles ont des procédures pour protéger leurs employés qui sont exposés, à l’étranger, au « harcèlement anti-LGBT, (…) spécialement de la part de leurs gouvernements ».
 
Parmi les signataires se trouve au moins un office public, l’Office of the New York State Comptroller. Ou encore l’Arcus Foundation, curieusement vouée à la promotion de la justice sociale LGBT et à la conservation des grands singes…